La ministre du développement international visite les Caraïbes autochtones alors que le Canada accroît son soutien aux femmes entrepreneurs

Il y a cinq ans, Tamara Gibson a lancé Native Caribbean, une entreprise barbadienne détenue par une femme, qui crée des parfums et des bougies artisanales adaptés à la culture. Trois semaines seulement après l’ouverture, le COVID-19 a frappé, mais au lieu d’arrêter le progrès, l’entreprise a continué à se développer. Aujourd’hui, l’entreprise a déménagé trois fois pour s’adapter à l’expansion, et avec la capacité de produire 1 000 bougies par jour, Native Caribbean continue de prospérer sur les marchés locaux et internationaux.

Le 21 février, le ministre canadien du développement international, l’honorable Ahmed Hussen, s’est rendu à Native Caribbean pour constater de visu l’impact des programmes de développement sur la croissance des entreprises, l’innovation et l’autonomisation économique. Facilitée par l’Agence de développement des exportations des Caraïbes (Caribbean Export), la visite a mis en lumière la manière dont un soutien ciblé, par le biais de partenariats stratégiques entre des organisations de soutien aux entreprises telles que Export Barbados, entre autres, a aidé des entreprises comme Tamara’s à se développer, à accéder au financement et à pénétrer les marchés internationaux – un exemple de réussite que le Canada espère reproduire dans les Caraïbes par le biais d’un nouveau projet qui sera mis en œuvre par Caribbean Export.

“Le risque ne disparaît pas, mais il peut être géré avec le soutien adéquat. Des agences telles que Caribbean Export et Export Barbados jouent un rôle de tampon en aidant les entreprises à relever les défis et à saisir les opportunités”, a déclaré Tamara. “Le financement du développement et l’assistance technique sont essentiels. Le soutien de Caribbean Export nous a permis d’élaborer notre premier plan d’exportation, ce que je n’aurais pas pu faire seule. Ce type d’assistance aide les entreprises à se développer d’une manière dont nous n’avons pas toujours la capacité, en leur ouvrant les portes de nouveaux marchés et d’une expansion durable”.

La réussite de Tamara s’inscrit dans le cadre de l’engagement plus large du Canada à favoriser les opportunités économiques pour les entreprises dirigées par des femmes dans la région. Au cours de la visite du ministre, Caribbean Export et Global Affairs Canada ont annoncé le projet Caribbean Women Entrepreneurs Generating Resilient and Inclusive Trade (GRIT), d’une valeur de 3,46 millions de dollars canadiens. GRIT aidera les femmes entrepreneurs du Belize, de la Dominique, de la Grenade, de la Jamaïque, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines :

  • Améliorer leur productivité en adoptant des pratiques commerciales et des technologies vertes.
  • Développer les compétences nécessaires pour répondre aux exigences du marché international, y compris au Canada.
  • Participez à des missions commerciales et découvrez de nouvelles opportunités de marché.

Damie Sinanan, directeur exécutif de Caribbean Export, s’est félicité de l’investissement continu du Canada dans les femmes entrepreneurs :

“Nous sommes reconnaissants au gouvernement canadien pour le soutien qu’il apporte aux femmes entrepreneurs des Caraïbes. Avec un tel soutien, les entreprises dirigées par des femmes auront davantage de possibilités de se développer, de renforcer leur résilience et d’accroître leurs exportations, ce qui aura un impact significatif dans toute la région”, a déclaré Mme Damie Sinanan.

Le parcours de Tamara – d’une startup naviguant dans une pandémie mondiale à une entreprise florissante prête à l’exportation – est la preuve de ce qui est possible lorsque les femmes entrepreneurs reçoivent les outils dont elles ont besoin pour réussir. Grâce à des initiatives telles que GRIT, davantage de femmes des Caraïbes pourront suivre ses traces et transformer leurs entreprises et leurs communautés.