LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE VERTE EST EN COURS DANS LES CARAÏBES

Le concept d'”économie verte” a pris de l’ampleur à mesure que les nations du monde entier cherchaient des moyens plus holistiques de parvenir à la croissance économique tout en atténuant les effets du changement climatique et en maintenant un développement durable.

Dans les Caraïbes, la transition vers des économies vertes est en bonne voie. Des pays comme la Barbade, la Jamaïque, la Grenade, Sainte-Lucie, la Guyane et d’autres ont déjà commencé à mettre en œuvre des plans de développement nationaux qui intègrent les principes de l’économie verte.

En outre, des entités régionales telles que la Communauté des Caraïbes(CARICOM) ont contribué à fixer des objectifs régionaux en matière d’énergie verte et le Conseil pour le commerce et le développement économique(COTED) a mis en place un groupe de travail à composition non limitée sur les initiatives en matière d’énergie verte avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Ces mesures ont mis la région sur la voie de l’établissement d’économies vertes robustes. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour réaliser leur plein potentiel.

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement(PNUE), une économie verte peut être définie comme une économie “à faible émission de carbone, efficace dans l’utilisation des ressources et socialement inclusive”. Dans une économie verte, la croissance de l’emploi et des revenus est stimulée par des investissements publics et privés dans des activités économiques, des infrastructures et des actifs qui permettent de réduire les émissions de carbone et la pollution, d’améliorer l’efficacité de l’énergie et des ressources, et de prévenir la perte de la biodiversité et des services écosystémiques.

Par ailleurs, comme l’indique le Green Economy Action Learning Group’s Green Economies in the Caribbean Country Report de 2014, les parties prenantes caribéennes ont défini une économie verte comme une économie “équitable dans la répartition des avantages et des coûts économiques, productive dans la gestion des ressources écologiques, qui investit dans la résilience au changement climatique et à d’autres chocs externes, favorable aux pauvres, générant des emplois décents et des conditions de travail pour les populations locales, visant à créer une économie régionale autodirigée et autonome, résistante au contrôle étranger, [and] enracinée spécifiquement dans la riche culture locale des Caraïbes”.

Les dirigeants régionaux ont donc pour mission d’introduire un nouveau paradigme économique qui place le bien-être de l’environnement et des populations au centre de l’activité économique. Cela nécessite une volonté politique forte et des décisions politiques stratégiques. D’ores et déjà, avec l’adoption de technologies énergétiques vertes dans plusieurs pays des Caraïbes – notamment les parcs éoliens et solaires – le terrain est propice à une réduction constante de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles et à une diminution des dépenses liées à l’achat de ces produits. Cela jouera un rôle important dans la réduction de l’empreinte carbone des Caraïbes et dans la protection de l’environnement.

Par ailleurs, la création d’emplois est l’un des moyens par lesquels le passage à des économies vertes peut offrir des opportunités substantielles aux habitants des Caraïbes. Selon les projections de la Banque interaméricaine de développement(BID) et de l’Organisation internationale du travail(OIT), l’Amérique latine et les Caraïbes pourraient créer 15 millions d’emplois nets d’ici à 2030 dans des secteurs tels que l’agriculture, les énergies renouvelables, la sylviculture, la construction et l’industrie manufacturière, en promouvant une économie à émissions nettes nulles plutôt que de suivre les tendances actuelles.

La transition exigeant un développement à grande échelle des infrastructures et l’intégration de nouvelles technologies, de nouvelles possibilités d’emploi apparaissent. Comme l’indique un article publié par l’Institut des ressources naturelles des Caraïbes(CANARI), “dans les Caraïbes, les secteurs clés de l’écologisation sont l’agriculture, la construction, l’énergie, la pêche, l’industrie manufacturière, le tourisme, les transports et l’eau”. Avec l’écologisation de ces secteurs, les Caribéens auront d’autres possibilités de trouver de nouvelles formes de travail”.

La transition de la région vers une économie verte passera par l’élaboration de cadres politiques et juridiques solides, la volonté politique de stimuler l’innovation et le changement social, et le développement de partenariats stratégiques entre les secteurs public et privé. Le Forum d’investissement des Caraïbes (FIC) 2024 est un espace dans lequel de telles politiques peuvent être élaborées, la volonté et la prévoyance des dirigeants politiques évaluées, et des partenariats stratégiques réalisés.

La troisième itération de l’événement phare développé par l’Agence de développement des exportations des Caraïbes(Caribbean Export) se tiendra en Guyane du 10 au 12 juillet 2024, réunissant des investisseurs mondiaux, des innovateurs, des leaders de l’industrie et des décideurs politiques pour discuter des opportunités à travers quatre pistes clés – la transition de l’économie verte, l’agriculture durable, la numérisation des entreprises et le développement durable.

Dans le cadre de son programme chargé et progressif, le FIC Guyane 2024 proposera une exposition sur la transition vers l’économie verte qui comprendra deux présentations du Green Living Hub ainsi qu’une brève présentation sur le thème “Greening the Future : Transition vers une économie durable”. Il y aura également une présentation sur ” Charting the Course : Accélérer la révolution verte dans les Caraïbes – Un plan d’action gouvernemental tourné vers l’avenir.

La table ronde ministérielle intitulée ” Favoriser le développement durable grâce à des stratégies d’investissement innovantes dans les Caraïbes : opportunités et défis ” promet également d’offrir des perspectives intéressantes de la part des dirigeants régionaux sur la question plus large du développement durable. Damie Sinanan, et comprendra les points de vue du ministre de la résilience climatique, de l’environnement et des énergies renouvelables de la Grenade, l’honorable Kerryn James; du ministre de l’agriculture de la Guyane, l’honorable Zulfikar Mustapha; et du ministre des affaires économiques et des investissements, le sénateur Chad Blackman.

En outre, les participants découvriront des projets passionnants en cours de réalisation dans toute la région au cours des présentations par pays et s’informeront sur les facilités d’investissement et les fonds mondiaux auxquels il est possible d’accéder pour réaliser des projets transformateurs.

Participez au FIC 2024 en Guyane pour découvrir comment la transition vers l’économie verte se déroule dans les Caraïbes et comment vous pouvez contribuer à cette transformation.

Inscrivez-vous dès maintenant à l’adresse suivante https://caribbeaninvestmentforum.com! Rejoignez-nous au FIC 2024 en Guyane !