La mode caribéenne veut voler la vedette à l’événement phare du commerce de détail au Royaume-Uni

Audacieux, lumineux et séduisant ! La mode des Caraïbes est aussi expressive que la région dont elle provient et tout aussi captivante.

On trouve des designers sur tous les rivages, d’Anguilla aux îles Turks et Caicos, et de nombreux créateurs caribéens s’inspirent de la vitalité qui les entoure, à savoir les personnes, les lieux, la nourriture, l’histoire, l’art et la culture qui s’entremêlent pour raconter l’histoire distincte de chaque île.

En septembre, quatre créateurs de vêtements pour femmes des Caraïbes, avec le soutien de Caribbean Export et de l’Union européenne, auront l’occasion de présenter leur point de vue unique sur la mode sur le principal marché britannique de la maison, des cadeaux et de la mode, ” Autumn Fair “.

En exposant à la foire d’automne de Birmingham, ces entrepreneurs régionaux de la mode disposeront de la plate-forme idéale pour entrer en contact avec des acheteurs et des détaillants influents du Royaume-Uni, d’Europe et du monde entier, à la recherche de produits qui sortent du lot.

Faisons connaissance avec les trois designers qui seront présents à la Foire d’automne.

Theodore Elyette est un designer primé à plusieurs reprises aux Bahamas. Il a grandi dans un foyer créatif et a commencé à dessiner à l’âge de 13 ans, après avoir passé de nombreuses journées dans l’usine textile de sa mère.

La marque TE de Theo propose des vêtements à la silhouette fluide et insulaire, sophistiqués, féminins et modernes.

Theo aime les couleurs, les textures et les imprimés, et cela se ressent dans ses créations personnalisées très recherchées qui ont orné plusieurs célébrités, notamment l’actrice et chanteuse britannique Cynthia Erivo, les stars de Real Housewives of Atlanta Eva Marcille et Porsha Williams, et la chanteuse des Destiny’s Child Michelle Williams.

Reconnu comme l’un des labels les plus célèbres et les plus reconnaissables des Bahamas,
Theo a travaillé aux côtés de certains des plus grands stylistes de mode du secteur et a figuré dans le magazine Essence, Cosmopolitan Philippines et Vogue Italia.

En 2018, Theo est également entré dans l’histoire lorsqu’il est devenu le premier designer bahaméen à présenter sa mode au palais de Buckingham devant un public royal qui comprenait la duchesse de Cambridge.

Theo est un fier Bahamien et a récemment conçu une collection de vêtements de villégiature avec le sérigraphe local “Bahama Hand Prints”, qui reflète son amour pour la culture joyeuse de son île.

La ligne de vente au détail comprend des robes, des hauts et des pantalons dans des tissus flottants et confortables, ainsi qu’un imprimé bleu et blanc accrocheur avec des coquillages et des tortues de mer. Tous les tissus sont imprimés selon des méthodes traditionnelles dans une usine des Bahamas et cousus à la main par la population locale.

Kimon Baptiste-St. Rose est un créateur de mode autodidacte originaire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Elle a lancé sa ligne primée Kimmystic.Clo en 2007, alors qu’elle travaillait encore comme comptable junior. Le travail de jour de Kimon a initialement financé sa passion, mais après avoir été licenciée en 2012, elle a décidé de devenir une créatrice de mode à plein temps, et n’a pas regardé en arrière depuis !

Kimon s’enorgueillit de produire des vêtements sur mesure et de prêt-à-porter qui sont “fonctionnels, intemporels et polyvalents” tout en dégageant un chic caribéen.

La clientèle de Kimon est aussi diversifiée que son inspiration, qu’il s’agisse d’une diplômée d’université chic, d’une professionnelle du monde des affaires ou d’une mère de famille branchée toujours en mouvement. Selon Kimon, la femme Kimmystic.Clo est “bien dans sa peau et veut être bien dans ses vêtements”.

Toutes les créations de Kimon sont respectueuses de l’environnement et fabriquées à partir de tissus 100% coton ou 100% lin. La marque est actuellement disponible pour les clients internationaux en ligne et au niveau régional via un magasin phare à Saint-Vincent et un petit réseau de détaillants à la Barbade, à Sainte-Lucie, à Antigua, à Anguilla et à la Jamaïque.

Kimon est convaincue que sa marque peut devenir une puissance internationale de la mode, mais elle souhaite conserver les installations de production à Saint-Vincent-et-les-Grenadines afin de fournir des emplois à la population locale.

Loud by Afiya (également connue sous le nom de Loud) a été officiellement lancée en 2012 par la créatrice trinidadienne Afiya Bishop en tant que ligne de bijoux avant d’évoluer vers une marque de vêtements en ligne.

Afiya a toujours eu l’œil pour la mode et a étudié la gestion de la mode à l’université de Trinité-et-Tobago. Elle a également travaillé en tant que styliste indépendante sur des tournages commerciaux et des émissions de télévision avec des artistes locaux, tout en conservant son poste à temps plein de responsable marketing.

Les vêtements d’Afiya sont faits de couleurs vives et de tissus imprimés et comprennent des accessoires, des hauts, des pantalons, des shorts, des t-shirts, des robes, des pulls, des grenouillères et des caftans. Ils sont disponibles dans sa boutique à Trinidad ou sur un site web de commerce électronique pour les clients régionaux et internationaux.

S’adressant à la “superwoman des temps modernes”, Afiya décrit Loud comme une “marque d’émancipation féminine”, soigneusement conçue pour que chaque cliente se sente forte, confiante et fabuleuse, quelle que soit sa taille ou sa forme.

Afiya est toujours à la recherche de moyens nouveaux et excitants pour développer sa marque, notamment en ayant une section dans le Carnaval de Trinidad, des boutiques pop-up en Amérique, en Jamaïque et à la Barbade, et en lançant un brunch annuel Afrobeats.

La présence de Loud sur les médias sociaux est fortement établie avec plus de 27 000 followers combinés sur Facebook et Instagram. Ils sont attirés par l’esthétique africaine et caribéenne d’Afiya, qui allie un confort décontracté à une élégance insulaire inimitable.

Les consommateurs recherchent des produits sains et naturels, avec de la saveur et une histoire.

Les produits et ingrédients naturels étaient très demandés avant la crise sanitaire mondiale du COVID-19, mais la pandémie a donné un nouvel élan au marché, les consommateurs recherchant des produits sains et aussi purs que possible.

La recherche montre que le marché mondial des aliments et boissons naturels était évalué à 120 millions de dollars en 2020, et devrait atteindre 361 millions de dollars d’ici 2031, soit un taux de croissance moyen composé de 11,44 % de 2022 à 2031.

Le mot “naturel” a plusieurs connotations, mais selon une étude mondiale menée par Ipsos en 2018, les trois associations les plus courantes que les consommateurs font lorsqu’ils voient ce terme sur les étiquettes sont :

1. Sain.

2. Pas d’ingrédients artificiels.

3. 100% d’origine naturelle.

Les consommateurs attendent des produits naturels qu’ils soient bons pour eux, peu transformés et exempts de colorants, d’édulcorants, d’arômes et d’additifs artificiels.

Étant donné que la pression continue en faveur de produits sains et naturels ne peut que s’accentuer, les distributeurs alimentaires sont toujours à la recherche de partenaires capables de fournir des aliments et des boissons au goût et à l’apparence agréables et, en prime, cultivés dans le respect de l’environnement.

En outre, si le fournisseur a une histoire percutante pour accompagner son offre, cet élément améliore également la commercialisation du produit et convainc les consommateurs que ce qu’ils mangent ou boivent est non seulement bénéfique pour eux, mais aussi pour les personnes qui le produisent.

Dans les Caraïbes, les producteurs locaux utilisent régulièrement des fruits, des herbes et des épices indigènes dans des articles de soins de la peau et des cheveux faits à la main, ainsi que dans la nourriture et les boissons.

Les “super aliments” des Caraïbes sont combinés à des recettes transmises de génération en génération pour produire des gelées, des thés, des sauces, des confitures, etc. qui débordent de saveur et sont accompagnés d’un contexte et d’une histoire qui ne peuvent être copiés ou reproduits.

Sugar Town Organics, une entreprise basée à Saint-Kitts, est un exemple brillant de micro-entreprise qui combine les richesses naturelles des Caraïbes avec des pratiques durables et une histoire d’origine puissante.

Créée par une femme entrepreneur, Anastasha Elliott, l’idée de cette entreprise botanique est née lorsque sa mère Myrtrice a été diagnostiquée d’un cancer du col de l’utérus.

On a dit à Mrytrice qu’il ne lui restait que quatre mois à vivre, mais elle a décidé de combattre la maladie en utilisant une approche holistique. Elle a transformé ses habitudes alimentaires et son mode de vie et a été déclarée exempte de cancer peu de temps après.

Anastasha a vu comment sa mère utilisait le pouvoir de la nature pour l’aider à se rétablir et a voulu partager ce que la famille avait appris, ainsi que ce que les générations précédentes leur avaient déjà enseigné par le biais de recettes traditionnelles de savons, shampooings, huiles, sauces et beurres.

Flauriel a été créé sous l’égide de Sugar Town Organics en tant que marque d’alimentation végétalienne qui rend hommage à l’agriculture et aux pratiques ancestrales des Caraïbes.

Anastasha récolte la grande majorité des fruits contenus dans ses produits, ainsi que des herbes médicinales et des épices, dans une mini-ferme située dans l’arrière-cour de sa maison. Elle travaille également avec des agriculteurs biologiques locaux dans son pays et dans toute la région pour s’approvisionner en matières premières plus variées.

Le diplôme d’Anastasha en arts culinaires lui permet de formuler des gelées, des vins, des thés, des confitures, des fromages, des sauces et des sirops sans produits laitiers et sans sodium, qui sont denses en nutriments et ont une longue durée de conservation. Parmi les ingrédients utilisés dans les produits de Flauriel figurent la noix de coco, l’hibiscus, la mangue, l’oseille, le corossol, l’avocat, la goyave et le gingembre.

Chaque produit est méthodiquement fabriqué à la main par Anastasha et sa petite équipe en utilisant des techniques d’extraction, de mélange et d’infusion de longue date.

En parlant du lancement de sa marque, Anastasha a déclaré : “J’ai regardé comment, dans les Caraïbes, nous utilisons la nourriture pour maintenir notre santé, notre beauté et nos familles, et pour guérir des maladies. Nos marques sont donc très centrées sur la nourriture, et très caribéennes, avec bien sûr des influences culturelles qui ont à la fois affecté les Caraïbes et joué un rôle dans l’origine géographique de ma famille.”

La gamme complète des produits de Flauriel sera disponible au prochain salon Speciality & Fine Food Fair, qui se tiendra du 5 au 6 septembre 2022 à l’Olympia, à Londres. Anastasha fera partie d’un groupe du pavillon Absolutely Caribbean composé de propriétaires de petites entreprises soutenues par l’Agence de développement des exportations des Caraïbes et l’Union européenne.

Le salon présente des marques émergentes et établies dans le secteur de l’artisanat, de l’alimentation fine et des boissons. C’est une mine de produits innovants et inspirants ainsi que de tendances émergentes.

La gamme de Flauriel s’intégrera parfaitement parmi plus de 700 autres fournisseurs de produits alimentaires et de boissons du monde entier, qui sont à l’avant-garde de certaines des principales tendances alimentaires mondiales. Mais l’histoire de l’entreprise d’Anastasha, ainsi que l’utilisation unique par Flauriel de fruits, d’herbes et d’épices cultivés dans les Caraïbes, rendront ses produits différents de tous les autres.

ATELIER CALLA : Intemporel et sans frontières

Quand une passion devient un métier et que les matériaux se combinent pour soutenir la créativité et la qualité… L’Atelier Calla s’efforce sincèrement d’attirer les marchés, avec les Caraïbes en tête ! Caribbean Export entend soutenir la démarche de l’entreprise et aider l’Atelier Calla à profiter des opportunités offertes par la région.

Lorsque Christelle Chignard Paul a commencé à imaginer des bijoux et des accessoires en corne ou en bois, c’était plus un hobby qu’un métier. Élevée en Belgique, chaque séjour en Haïti était pour elle l’occasion de retrouver les perles et les matériaux que les artisans traditionnels utilisaient pour produire toutes sortes de souvenirs. qui a habité sa mémoire d’enfant.

En 1998, lorsqu’elle est retournée dans son pays, elle a réalisé les immenses possibilités qu’offraient ces matériaux. En 2007, elle a lancé un petit atelier de production, fabriquant des pièces principalement en corne de bœuf, qu’elle assemble elle-même. Après le tremblement de terre, sollicitée par des artisans en détresse, elle a décidé de créer officiellement l’Atelier Calla en 2011.

Paradoxalement, cette catastrophe marque un tournant dans la carrière de Christelle et dans l’avenir de l’Atelier Calla. Donna Karan est venue visiter Haïti, qui était alors en ruines, et a été séduite par l’approche et les produits de Calla. Elle a découvert l’aspect brûlé des cornes que les artisans ont retiré par polissage et que Christelle conserve dans ses créations. La créatrice américaine a ajouté sa touche personnelle à cette technique en travaillant avec l’atelier Calla sur des collections originales. Cela a donné une nouvelle visibilité à Haïti et à son potentiel artistique.

Une vitrine… c’est exactement ce dont l’artisanat créatif haïtien a besoin, et encore plus celui de l’Atelier Calla, dont les productions raffinées, contemporaines et même intemporelles séduisent un public international. L’Atelier Calla est déjà passé de la bijouterie aux accessoires de table, qui associent avec goût les pièces nobles qu’il transforme. Et c’est un succès ! Dans l’atelier de la rue du Centre, au cœur du centre-ville de Port-au-Prince, douze personnes, dont cinq artisans, travaillent avec Christelle. Trois jeunes femmes travaillent à l’assemblage et à la finition des produits avant qu’ils ne soient expédiés. Elle leur enseigne le contrôle de la qualité et l’importance d’être cohérent dans la mise au point des produits et de leur emballage.

L’Atelier Calla se développe grâce à l’innovation, en se concentrant sur la recherche et la qualité. “La corne est un matériau vivant, qui évolue en fonction de la quantité d’humidité. Il faut trouver la bonne colle et les bons matériaux”, explique l’entrepreneur, qui investit continuellement dans la créativité, la qualité et la durabilité. Ses créations sont souvent copiées, ce qui est l’un des défis qu’elle doit relever en Haïti. Sa stratégie consiste toutefois à passer à un autre produit lorsque le marché est inondé de copies, souvent de moindre qualité.

Après la visite de Donna Karan, c’est Macy’s, le célèbre détaillant américain, qui s’est intéressé aux produits de l’Atelier Calla. À cette époque, vers 2015, le leitmotiv du pays était “Open for Business” et Haïti bourdonnait d’activités et d’ONG. C’est alors que l’Atelier Calla a fait la connaissance d’Artisan Business Network (ABN), une ONG qui l’a emmenée à une foire à New York et lui a fait découvrir le marché américain. “Participer à une foire vous donne une certaine crédibilité. Il faut avoir les moyens de participer et d’avoir des stocks. Cela reflète le sérieux de l’entreprise. C’est un secteur où il faut voir, toucher, rencontrer et s’assurer que l’interlocuteur est là pour longtemps”, explique l’entrepreneur.

L’Atelier CALLA exportait ses produits tout en satisfaisant le marché local qui appréciait sa créativité, lorsque COVID est arrivé et a mis un obstacle à son expansion…

À cette époque, l’Atelier Calla travaillait sur une collection binationale, dans le cadre du projet Symbiose, initié par Caribbean Export. L’initiative rassemble des étudiants et des designers autour de la bijouterie.

Caribbean Export soutient également un autre projet qui permettra à Christelle de prendre pied sur le marché dominicain, par le biais d’un programme financé par le volet commerce et soutien au secteur privé du programme binational HT-RD dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED) de l’Union européenne.

Invité à une formation en graphisme numérique pour les bijoux, l’Atelier CALLA a rencontré les représentants de Jenny Polanco. Il y a eu un déclic ! La marque dominicaine a été séduite par l’aspect contemporain des créations de Calla, qui se démarquent de la connotation souvent très ethnique ou folklorique de l’artisanat local. La combinaison de matériaux traditionnels tels que la corne et le bois avec des lignes modernes et des designs tendance, qui plaisent à un large éventail de cultures, a fait mouche. Atelier Calla a reçu une commande d’échantillons, puis une commande test d’accessoires de table : ronds de serviette, couteaux et plateaux à fromage. “C’est une grande chance de pouvoir travailler avec l’équipe de Jenny Polanco. Leur ouverture d’esprit, leurs encouragements à apporter une touche sophistiquée et luxueuse à la collection….. Ils m’ont fait confiance et je pense les avoir convaincus de notre capacité à créer et produire des accessoires sous la marque Polanco.”

L’Atelier Calla a saisi l’opportunité offerte par cette première commande et poursuivra la collaboration artistique en proposant ses propres créations, et en réalisant des produits qui reflètent le style et l’esthétique spécifique des collections de la marque dominicaine. La petite entreprise haïtienne est habituée à fabriquer pour des designers étrangers. Environ 30 % de sa production est destinée à ces marques sur le marché américain, le marché d’exportation le plus porteur pour Atelier Calla. Pour répondre à cette demande et à ces commandes, ” le plus grand défi aujourd’hui est l’approvisionnement en matières premières et la hausse des coûts de l’énergie et des transports, qui touche tout. Chaque fois que nous nous relevons après un obstacle, un autre impondérable se présente à nous”, déclare Christelle Chignard Paul. Mais le petit atelier a su se construire une image et une réputation qui lui permettent d’envisager une réelle expansion régionale et internationale. L’important est d’être connu et représenté, de trouver des opportunités et de participer à des salons à l’étranger. Dans notre région très prometteuse des Caraïbes, le premier pays que nous avons conquis est la République dominicaine !

Les saveurs des Caraïbes ravissent les papilles gustatives et pimentent le marché alimentaire mondial

Audacieuse, percutante, fraîche, variée, colorée, chaude et épicée”, voilà quelques-uns des mots que l’on pourrait utiliser pour décrire la cuisine caribéenne, qui fait de plus en plus d’adeptes dans les supermarchés et sur les étals de rue, mais aussi dans les restaurants haut de gamme.

La nourriture caribéenne est sur le point d’être reconnue dans le monde entier depuis un certain temps et a récemment été identifiée comme l’une des principales tendances à suivre en 2022 par la National Restaurant Association.

Le très respecté rapport annuel sur les tendances de l’hospitalité pour 2022 du cabinet de conseil af&co. et Carbonate, spécialiste de la communication, est allé encore plus loin en désignant la cuisine des Caraïbes comme la “cuisine de l’année”.

Le rapport annuel (“Through the Looking Glass : Finding Your Way in a New Era of Hospitality“), qui en est à sa 14e édition, cherche à identifier les tendances et les pratiques qui façonneront le secteur de l’hôtellerie en 2022 en identifiant les influences clés dans les domaines de l’alimentation, des boissons, de la durabilité et autres.

Le rapport indique : “La cuisine des Caraïbes est chaude ! – et nous ne parlons pas des chilis. La cuisine caribéenne occupe le devant de la scène, les chefs explorant la diversité des saveurs, des ingrédients et des influences culinaires de cette région. Le terme “Caraïbes” est un terme générique qui désigne les îles des Antilles et de la mer des Caraïbes, ainsi que les pays côtiers comme le Belize et la Guyane. La région englobe un mélange de traditions culinaires, notamment africaines, créoles, cajuns, européennes, latino-américaines, etc.”.

La diversité des Caraïbes est l’une de ses forces et la beauté de son attrait réside dans le fait qu’elle puise dans un large éventail d’origines. L’Afrique influence principalement la combinaison des ingrédients de base, l’Inde et l’Amérique latine apportent les épices et le piquant, et l’Europe ajoute une touche d’originalité.

L’histoire et l’héritage qui sous-tendent la cuisine caribéenne sont passionnants et uniques et ajoutent à son attrait.
Un autre aspect majeur qui rend la nourriture des Caraïbes si populaire est l’assaisonnement. L’assaisonnement des Caraïbes est l'”arme secrète” de la région. On peut le trouver sur les fruits de mer, les légumes ou la viande et il a une touche culinaire particulière dans chaque île. En Jamaïque, l’assaisonnement jerk est le plus utilisé, tandis que d’autres appellent simplement leur mélange “assaisonnement vert”.

La plupart des recettes d’assaisonnement contiennent de l’ail, des oignons, du céleri, des oignons verts, des piments scotch bonnet et des herbes comme le thym, la marjolaine, le romarin ou l’estragon.

La combinaison exacte des herbes et épices nécessaires dans les différents assaisonnements des Caraïbes est généralement une information confidentielle, contenue dans un muscle de mémoire qui se transmet de génération en génération depuis des décennies. Mais quelles que soient les herbes et les épices utilisées, les quantités et la durée de la marinade, elles font ressortir le meilleur des aliments qu’elles accompagnent.

À Saint-Vincent-et-les-Grenadines, l’assaisonnement Pringa’s est une marque respectée et établie de longue date, connue pour utiliser des herbes et des épices entièrement naturelles ainsi que des fruits de saison, sans conservateurs ni additifs inutiles.

L’entreprise est en activité depuis 1997, après avoir démarré la production dans un petit atelier au sein de la communauté. Les herbes de Pringa sont cultivées par des agriculteurs locaux et, peu après avoir été fraîchement cueillies, elles sont transportées vers l’usine de traitement voisine pour être mises en bouteille.

La gamme de produits “Natural Flavour” de Pringa comprend des sauces au poivre, des assaisonnements verts, des gelées et des chips. Toute la gamme sera présentée au salon Speciality and Fine Food qui se tiendra à l’Olympia de Londres les 5 et 6 septembre 2022.

Pringa’s fait partie d’une délégation “Absolutely Caribbean” composée de petits producteurs des Caraïbes qui bénéficient du soutien de l’Agence de développement des exportations des Caraïbes et de l’Union européenne. Chaque entreprise fabrique des produits alimentaires sains, équilibrés, naturels et savoureux.

La pandémie de COVID-19 a incité les consommateurs à examiner de près la provenance des aliments qu’ils consomment. Même si le pire de la pandémie semble passé, beaucoup cherchent encore à manger des produits aussi sains et authentiques que possible, mais ils sont aussi de plus en plus disposés à explorer à nouveau de nouveaux goûts, de nouvelles saveurs et de nouveaux aliments.

La plupart des recettes des Caraïbes peuvent être facilement recréées à la maison, surtout si vous avez une marque d’assaisonnement fiable à portée de main. Mais les distributeurs, les détaillants et les restaurateurs peuvent également tirer parti de la demande en trouvant un producteur d’assaisonnements fiable basé aux Caraïbes.

La cuisine caribéenne a continuellement évolué, mais elle a encore de nombreuses possibilités de croissance. Ainsi, contrairement à d’autres marchés, la cuisine caribéenne a de l’espace pour s’installer et beaucoup de nouvelles palettes à convertir.

Ce que veulent les consommateurs : l’essor des aliments spécialisés

Les aliments spécialisés, du cacao au café, des sauces aux assaisonnements mélangés, du riz aux pains parfumés, sont pris d’assaut par des consommateurs avides de nouvelles expériences alimentaires, mais également soucieux de leur santé et sélectifs dans leur alimentation.

Il n’est pas surprenant que l’intérêt croissant pour les aliments spécialisés se reflète également dans la rue principale, avec des magasins de produits gastronomiques, naturels et de santé de plus en plus populaires, ainsi que des magasins de produits agricoles locaux et des épiceries fines.

Mais qu’est-ce qu’une spécialité alimentaire ? Les définitions précises varient mais, en général, il s’agit d’aliments fabriqués en petits lots avec des ingrédients de haute qualité et qui s’adressent généralement à un public spécifique.

Selon une étude récente, le marché mondial des aliments spécialisés devrait valoir 247,2 milliards de dollars (US) en 2025, soit un taux de croissance annuel composé de 11 %, selon le rapport intitulé “Specialty Foods Global Market Report 2021 : COVID-19 Growth and Change to 2030” de ResearchandMarkets.com.

Le rapport ajoute : “Les aliments de spécialité sont fabriqués à partir d’ingrédients de haute qualité et ont une distribution limitée avec des emballages uniques ou magnifiques… Le lancement de produits de haute qualité et innovants tels que les produits à base de plantes, les produits pratiques, les produits meilleurs pour la santé, les produits sans OGM avec authenticité, et les produits avec des attributs uniques tels que les produits à faible teneur en matières grasses, à faible teneur en calories, à faible teneur en sodium, à haute teneur en protéines, sans produits laitiers et biologiques est une tendance majeure qui façonne la croissance de l’industrie des aliments de spécialité.”

Il est plus facile de trouver des fournisseurs d’aliments spécialisés grâce à des salons professionnels tels que le prochain Speciality & Fine Food Fair, qui se tiendra à l’Olympia de Londres du 5 au 6 septembre 2022.

Plus de 700 producteurs d’aliments et de boissons raffinés seront présents à cet événement qui devrait attirer plus de 10 000 membres du secteur de l’alimentation et des boissons artisanales.

Cette foire est l’occasion idéale d’interagir avec de petits producteurs locaux du monde entier qui créent des produits qui répondent à toutes les exigences en matière de santé, de saveur et de durabilité.

Dix entreprises émergentes de spécialités alimentaires et de boissons basées dans les Caraïbes exposeront au pavillon Absolutely Caribbean grâce au soutien de l’Union européenne et de la Caribbean Export Development Agency.

Naledo est une entreprise bélizienne qui travaille avec 300 petits agriculteurs pour produire sa pâte de racines entières “Truly Turmeric”. Old Duppy est une entreprise barbadienne qui produit de petits lots de sauce au piment fort, de sauce au tamarin, d’huile de piment et de sauce barbecue sans conservateur, à partir d’ingrédients locaux.

Sugar Town Organics est une micro-entreprise détenue par des femmes et basée à Saint-Kitts. Sa gamme d’aliments Flauriel est végétalienne et biologique. Parmi les ingrédients utilisés figurent la noix de coco, l’oseille, le corossol, la goyave, l’hibiscus et la mangue. Chaque produit est fabriqué méthodiquement à la main par une équipe exclusivement féminine, à l’aide de techniques traditionnelles d’extraction et d’infusion.

Pringa’s Natural Flavours opère à Saint-Vincent-et-les-Grenadines depuis 1997, après avoir démarré dans un petit magasin au sein de la communauté. Les assaisonnements et les sauces de Pringa sont fabriqués à partir d’herbes et d’épices naturelles et de fruits tropicaux cultivés par les agriculteurs locaux.

Parmi les boissons alcoolisées, citons la bière artisanale des Caraïbes de la société Antillia Brewing Company de Sainte-Lucie. Ils sont spécialisés dans le brassage d’ingrédients frais et locaux, souvent liés à l’histoire et à la culture des îles. Entièrement naturelles et exemptes de produits chimiques, ces bières sont un véritable goût des îles.

Également originaire de Sainte-Lucie, le Saint Lucia Distillers Group of Companiespropose plus de 25 rhums et produits à base de rhum, des rhums et liqueurs haut de gamme aux rhums à verser traditionnels.

J&J Spirits SRL, avec sa marque Kalembu, introduit sur le marché commercial une boisson traditionnelle dominicaine, la mamajuana, aux propriétés aphrodisiaques. Un mélange de rhum, de vin rouge et de miel infusé avec des brindilles, de l’écorce, des feuilles et des herbes donne un goût unique de saveurs boisées et herbacées qui est doux à semi-doux.

La saveur fruitée du cacao Hispaniola de la République dominicaine se marie bien avec la mamajuana. Produite par trois générations de femmes, Chocolala propose une gamme de produits de cacao indigènes.

Ces marques, ainsi que le producteur jamaïcain d’aliments et de boissons Shavuot et CariBelle de Trinité-et-Tobago, exposeront au salon Specialty Fine Foods dans le pavillon Absolutely Caribbean.

Ne manquez pas d’y jeter un coup d’œil pour avoir une chance de gagner Gagnez un voyage à Sainte-Lucie avec l’aimable autorisation du Saint Lucia Distillers Group of Companies, de l’office du tourisme de Sainte-Lucie et du Harbor Club Curio Collection by Hilton.

Caribbean Export aide les exportateurs de café jamaïcains à se développer dans l’UE

The Caribbean Export Development Agency (Caribbean Export) will finance a marketing consultancy to enhance the competitiveness of Jamaican coffee exporters in the European Union (EU) market.

The initiative was developed following a meeting between Jamaica’s Ambassador to Belgium, H.E. Symone Betton Nayo and Deodat Maharaj, Executive Director of the Caribbean Export.

The first phase of the consultancy will focus on an analysis of the EU coffee market, including market entry requirements and the penetration strategies of other major coffee exporters to the EU. The second phase will focus on developing a targeted marketing strategy for the EU coffee market.

The initiative will address issues raised at a meeting in May 2021 between Jamaican, Belgian and other EU coffee stakeholders about the need for a marketing strategy in the EU. Participants requested that the strategy provides guidance on sustainability, telling the story of the product and ways to appeal to young people, a growing EU consumer base.

The initiative is funded by the European Union under the 11th EDF Regional Private Sector Development programme.

The Jamaica Ministry of Foreign Affairs and Trade will host a launch event for this initiative on 27 January 2022, from 10 – 11 AM EST. The Honourable Kamina Johnson Smith, Her Excellency, Ambassador Symone Betton-Nayo, Deodat Maharaj and other key partners will participate in the event. The consultant, Windward Commodities will present a proposed review of the EU coffee market.

3 urgent goals for sustainable growth, opportunity and jobs in 2022 and beyond

As we enter the festive season and end 2021 under the long shadow of the pandemic and escalating climate crisis, the Caribbean and its people have demonstrated commendable resilience.

Looking ahead, this resilient spirit will be required more than ever if we are to create growth, generate precious jobs and provide opportunity for our people. This is especially needed considering the pandemic and existential threat we face from climate change are not going away. The issue to confront is whether we continue with the same policy prescriptions and approaches. Quite frankly, business as usual has not served us well and will not work in an equally or even more challenging 2022.

To build a resilient Caribbean, business must play a central and important leadership role in both driving economic recovery and creating climate-friendly growth. In essence, a strong and vibrant private sector is core to help manage and solve the challenges we face, which will in turn create opportunities for our people.

From my standpoint, I am aware that we cannot do everything given the already heavy burden carried by administrations across our Region. However, doing more of the same or nothing at all are not viable options. Therefore, as a Region we must build on the core asset of our capable and resilient people so clearly demonstrated in these testing times to realise three practical goals that will help fast-track recovery and lay the basis for a resilient Caribbean.

1. Regional Capital Market

Caribbean countries are just too small to navigate an increasingly complex and challenging global landscape. Consequently, regional integration cannot be an option for small open economies as we have in our Region to survive in a global architecture where the giants are determining the rules of the game. There is indeed strength in numbers from both geopolitical and economic perspectives. I am also conscious of the need and scale to attract foreign direct investment at a level that can create the jobs and opportunity. Pooling our countries as one investment destination in areas such as AgTech or renewables can help achieve the scale required. Simultaneously, we need to facilitate the flow of capital from within the Region, so Caribbean people can have a stake in an enterprise regardless of location.

In a 2020 survey of around 450 enterprises carried out by the Caribbean Export Development Agency and Caribbean Development Bank, businesses across the Region cited lack of access to finance as their biggest constraint. Yet still at the end of 2021, we do not have a regional capital market allowing the free flow of capital across the Caribbean that can give the average citizen a stake in an enterprise in another jurisdiction. Whereas I recognise that foreign direct investment is vital to attract both technology and capital, there is an equally critical role for finance that is already within the Region. Consequently, we need to unlock capital already available in the Caribbean. Advancing a Regional Capital Market in the coming year will have a transformational impact on unleashing precious indigenous financing for business.

2. Improve the ease of doing business in the Caribbean

Quite simply, business cannot help drive recovery and play a leadership role in creating jobs and opportunity in the current business environment. It is difficult to do business in the Caribbean. Apart from Jamaica and St Lucia, the region is in the bottom half of the 200 countries globally assessed by the World Bank in its 2020 Ease of Doing Business Report. We need to look at areas where we can get quick wins such as registering a business. In Singapore, it takes one day. In Mauritius, it is usually not more than one week. Except for Jamaica, Caribbean jurisdictions lag behind the rest of the world, taking weeks or even months to register and start a business. A simple first step is pulling out all the stops to make it easier for national, regional and indeed international enterprises to register and start a business in our Region.

3. Expand non-tourism related services as the next frontier for Caribbean business

Our economies have been historically connected with the production of commodities. As we sought to move away from traditional products such as sugar and rice, tourism became the mainstay of much of the Caribbean. As subsequent natural disasters such as Hurricanes Irma and Maria in 2017 and COVID-19 have demonstrated, this leaves us vulnerable whenever there is a major shock to the global economy. Therefore, the time is now to capitalise on our rich human capital and transition to non-tourism related services.

For example, there is huge potential to grow or break into markets like business process outsourcing and information and communication technology, which saw a 6 percent increase in exports in the pandemic according to the UN Conference on Trade and Development (UNCTAD), valued globally at USD 676 billion in 2020. Creative industries also hold great promise to market the talent of our people in areas such as music and the business of carnival. We at the Caribbean Export Development Agency have identified this as a priority over the next three years. To have a lasting impact, the services sector must receive the support it needs in terms of policy, resources and partnerships.

To effect transformation requires vision backed by action. Building a resilient Caribbean and creating jobs and opportunity for our people cannot be achieved overnight given the multiplicity of constraints we face. At the same time, there are areas we need to treat with the highest priority, hence my three wishes for 2022.

Proagro, une entreprise familiale qui tente de percer à l’international

The family business is one of the pillars of the national economy, especially when it is based on strong values and attached to best business practices. Proagro Dominicana is a worthy example of this maxim. It is an industry dedicated mainly to the production of fortified dairy powder products that has successfully managed to overcome the challenges of breaking into a segment of the Dominican market.

In 2005, José Luciano, a Dominican technician who had built up extensive experience working in the agricultural section of important companies, at the time of his retirement, decided to start off a business and, together with his wife Indhira Santana, founded Proagro Dominicana with the aim of marketing domestic agricultural products.

As a production strategy, Proagro has evolved since its inception. Its catalogue of products includes raw materials such as bitter cocoa powder and sugar, aimed at the pastry industry, while strengthening the maquiladora system or the product development system for major national supermarket chains, for whom milk powder, sweet and bitter cocoa, oats, sugar, among others are packaged.

Export, the great dream

Since 2017, Proagro Dominicana has set its eyes on the international market, after participating in a workshop sponsored by the Chamber of Commerce and Production of Santo Domingo, aimed at entrepreneurs having interesting exportable offers to place in international markets.

By the end of that year and early 2018, Proagro was initiating its export strategy in markets as distant as Russia and the United States, or as close as Puerto Rico.

Dominican cocoa, a bargaining chip

The products made with Dominican cocoa are highly recognized worldwide because they maintain characteristics called “fine flavour cocoa”, a quality that is used by Proagro to break into international markets under its brand name, La Criollita. Proagro uses the Hispaniola variety, a cocoa fermented under a Dominican technique that enhances the taste and flavour, and reduces the acidity, making it a “fine flavour cocoa”.

“The experience we have had in Russia, which is a fairly demanding market, as well as in Miami and the Bronx in the United States, is that the public attaches importance to the taste and flavour of this product, generating an immediate sale,” explained Indhira Santana, general manager of Proagro Dominicana.

“We work together with the National Confederation of Dominican Cocoa Producers (CONACADO), one of the largest associations in the country, which has a membership of more than 40 thousand small cocoa producers and has a very important social impact, since they, together with Rizek and Roig, are the largest local cocoa exporters. Twenty percent (20%) of their production remains in the country, and producers like us make a difference,” said Santana.

“Caribbean Export came to our aid at the most opportune time”

Proagro Dominicana is part of the group of ten companies selected by Caribbean Export Development Agency (Caribbean Export) under the Haiti-Dominican Republic Binational Cooperation Programme, funded through the 11th European Development Fund, which provides for a Binational Value Chain Strategy for the cocoa sector with the aim of maximizing the export potential of both nations.

The support of the European Union (EU) has been a key part of Proagro’s opening up to the international market. “This support comes to us at a time when we were not exporting, because we made the last export in 2019 and after the pandemic we stopped exports,” explained Indira Santana.

As Santana stated, Caribbean Export helped to identify which competencies were necessary for Proagro to be able to export successfully. “The Agency provided us with technical assistance to update our business plan and to be able to establish how Proagro’s conditions were from a financial perspective. They financed a consultant who carried out a feasibility study and a financial performance analysis to prepare us for the export market”.

According to Proagro’s general manager, the feasibility study funded by Caribbean Export became the springboard for the company to launch itself and have the right vision of what needed to be done. “A strategic work plan for export was created and concrete targets were set to achieve, with the result that exports made up 8% of the company’s sales budget.”

Taking advantage of all opportunities

Laura Marrero, international trade fair coordinator at Proagro, explained that “the experience of exporting to Miami and New York in 2017 and 2018 showed us how our products, especially La Criollita, were accepted by the Hispanic consumer, as well as the American consumers who were aware of organic products from the Caribbean”.

In 2021, trade fairs were started in a face-to-face manner. The first fair in which they participated was “Dominican Taste Festival 2021”, held in New York from July 24 to 25, organized by ProDominicana and the Dominican Embassy in the United States. Proagro received financial support from Caribbean Export to participate in the fair.

As a result of this fair, Proagro will export to the United States the first shipment of some ten pallets, and another container of 20 pallets is planned for December 2021. “We are doing fine now. The brand will not be by itself, but will be accompanied by a marketing strategy and the experience that we have garnered from the mistakes we made before.”

Dominican pride and enthusiasm at the Russian fair

With the strategic and financial support of Caribbean Export, Proagro participated in WorldFood Moscow, held in Russia from September 20 to 23, 2021. This fair became an area of great potential for the export of Dominican products, especially cocoa by-products.

As a result of its participation in WorldFood Moscow, Proagro reactivated its business contacts, which had started in 2019. “During the Moscow fair, there were many opportunities for starting business negotiations. We made contacts with representatives in Russia of other Dominican companies, and we have already sent them a proposal. We are currently in the closing phase of the process for arranging the first shipments we will make to Russia,” added Indhira Santana. 

Confident in the future

Proagro is currently working on establishing distribution strategies in the United States. Exports are estimated to increase and continue growing for the next year. “The sales projection we have is that from 2022 we ship a container of our products every month.” A container is equal to 20 pallets, about 1,400 boxes, which would be 22 tons of consolidated products.

As a result of the assistance from Caribbean Export, Proagro Dominicana is preparing to set up a Proagro subsidiary in Miami or New York and one in Russia. “That is our goal for the near future, which will allow us to make our products 30% cheaper to the overseas consumer, and give us control over the distribution chain of our goods in those countries,” stated Indhira Santana.

An innovative private sector: A prerequisite for Caribbean green economy transition

The Caribbean has been at the forefront of the ongoing COP26 climate change negotiations taking place in Glasgow, Scotland. We have seen representation at the highest levels and our leaders such as the Prime Minister of Barbados, Mia Mottley having a massive impact. The theme of climate financing has been a constant, alongside the acute climate-induced challenges faced by small islands like ours in the Caribbean. Even if some of the promised but elusive financing becomes available, key questions remain unanswered: Who will implement? Who are the essential partners? One key variable is the role of innovation, especially as it relates to the private sector which has been insufficiently emphasised. We in the Caribbean cannot undertake effective climate action and a green economy transition without partnering with an innovative private sector.

At this crucial time and now more than ever we need to nurture innovation in the Caribbean private sector for a green economy transition which will also create jobs and opportunity for our people. Innovation is vital since it also drives productivity and competitiveness, two areas where we need to do much better. Indeed, the ability to develop new products and services, develop and enter new markets and alter internal routines has always been at the core of entrepreneurial success.

Given the importance of innovation, how are we doing as a Caribbean? The World Intellectual Property Organization’s Global Innovation Index (GII) ranks the innovation ecosystem performance of 132 economies and provides a useful perspective. The top 15 ranked countries are predominantly developed countries, except for Singapore and China. The only countries ranked from the Caribbean Community and the Dominican Republic also known as the CARIFORJM Caribbean are Jamaica, Dominican Republic and Trinidad and Tobago, which were ranked at 74, 93, and 97 respectively. Given that those that are on the list are in the bottom half of the 132 ranked countries, there is much room for improvement to help our private sector become more innovative. This in turn will help fast-track a green economy transition creating jobs and opportunity for our people.

A useful start will be to focus on a few high priorities starting with investment in research and development. We need to strive to improve the region’s innovation performance. The data is sparse, but it is evident our region underperforms compared to other parts of the world. During the period from 2008 to 2018, Latin America and the Caribbean’s combined expenditure on research and development as a percentage of GDP averaged 0.71%, according to the World Bank. By comparison, developed countries invested 2.41% of GDP in this important area. More specifically in terms of our Region, Trinidad and Tobago which is one of the largest economies spends just 0.06% of GDP on research and development, which though perhaps is one of the highest in the Region, is still inadequate for these times. Unless the entire Region makes a bigger commitment, we will continue to lag.

We also need to embrace technology where our micro, small and medium-sized enterprises are left behind to enable them to become greener and also take advantage of new opportunities. To address this, we must seize the opportunity to leverage the upswing of technologies and industries of the future such as artificial intelligence (AI), blockchain technology, digital platforms and cloud computing. These technologies and others have the potential to radically transform existing enterprises and create new ones including precision agriculture and generating new opportunities for the services sector in areas such as the business of music.

In fact, these kinds of technologies have cross-sectoral applicability and for this reason, they have the potential to reshape energy systems through the integration of distributed, low-carbon energy generation and new demand-side energy management services. At the same time, another key technological shift is taking place is more efficient energy systems, as countries all over the world contend with the necessity of low-carbon energy transition. The steady march of environmental, social and governance considerations as a strategic priority for enterprises is causing sustainability to be increasingly prioritised. This is expected to be further heightened in the post COP26 period.


Role of Caribbean Export

Given the imperative of a green economy transition and the critical role of the private sector in leading the charge, we at the Caribbean Export Development Agency are already supporting regional businesses in this pathway. For example, our work in the area of investment promotion focuses on attracting investors to in the green economy including the renewables sector. Our effort in agriculture is geared to leveraging technology into agriculture or AgTech to boost food security, taking into consideration the importance of climate resilient agriculture.

In the direct support we provide to firms, technical and policy support through innovation mechanisms to drive energy efficiency continues to be a signature service. We recognise that we need to provide support, where it matters, on the ground and at the level of the firm. Consequently, with the support of the European Union we have provided over Euros 12.8 million in grant financing in areas that support and foster innovation and green economy transition such as digitalisation of business, research and development and renewable energy.

Finally, we recognise that globally consumers are demanding products that are climate friendly and meet sustainability criteria. This is precisely why with the United Nations International Trade Centre, we have established a “Green to Compete” hub here in the Caribbean, which is one of seven established globally. In the initial pilot phase, we are working with firms in Barbados, Guyana and St Lucia to help them develop and implement sustainability strategies which can enhance their competitiveness in global supply chains. These strategies will involve resource efficiency, voluntary sustainability standards, climate resilience, access to green finance and international marketing. Moreover, we will leverage our ecosystem of partners to connect firms to a full range of services which support the implementation of those business strategies, with the ultimate aim of connecting them to markets. We believe this is a model for the future since it is about developing and branding a premium product for a premium market at a premium price.

Looking ahead, we recognise that much more must be done to help our private sector leverage innovation to fast track a green economy transition and build a climate resilient Caribbean. Whereas finance will continue to be important, innovation is vital and can be advanced by a Regional Innovation Facility specifically geared for the sector. We are willing to work with all partners to advance this agenda and build a truly climate resilient Caribbean, whilst creating jobs and opportunity for our people. Quite simply, too much is at stake and failure is not an option.

Making the UK-CARIFORUM EPA Work for Post-Brexit UK-CARIFORUM Trade

As of January 1, 2021, the formal trading relationship between the United Kingdom (UK) and CARIFORUM countries (with the exception of Haiti) is no longer governed by the Economic Partnership Agreement signed between the European Union (EU) and CARIFORUM countries (EU-CARIFORUM EPA) in 2008. Instead, while that agreement continues between the remaining EU-27 and CARIFORUM countries, the new UK-CARIFORUM Economic Partnership Agreement (UK-CARIFORUM EPA) provisionally applies to UK-CARIFORUM trade until ratified by all parties. As with any trade agreement, market access on paper is of little value unless firms can convert it into meaningful market penetration in practice. This article explores how CARIFORUM countries could make this ‘new’ agreement work for deepening UK-CARIFORUM trade.

UK-CARIFORUM trade

The UK-CARIFORUM EPA provides duty-free and quota-free access for goods, preferential access for services providers and investors, among other things. The novelty of the agreement applies more so to its date of signature than its substance as it merely replicates or ‘rolls over’, to the extent practicable, the provisions of the EU-CARIFORUM EPA to ensure trade continuity between the UK and CARIFORUM countries once the former had left the EU. As such, the market access conditions CARIFORUM exporters face in the UK market, and vice versa, remain unchanged in substance from what obtained under the EU-CARIFORUM EPA.

Preserving post-Brexit access to the UK market for CARIFORUM exporters was critical for the region as the UK was a major export market within the EU for many CARIFORUM countries and the major destination for certain CARIFORUM exports like rum, bananas and sugar. It is also an export destination for Trinidad’s methanol and liquified natural gas (LNG) exports. The UK-based Caribbean diaspora community is a key demandeur of CARIFORUM products such as rum, sauces, seasonings, biscuits and other ‘nostalgic’ goods.

The Ex Post Evaluation of the EU-CARIFORUM EPA Report released by the European Commission last year noted that many CARIFORUM producers also used the UK as an entry point into the EU market and identified the Caribbean diaspora in the UK as ‘a key facilitating factor’. Using the UK as an entry point might no longer be that attractive an option for CARIFORUM firms given that the UK is no longer within the EU single market or customs union.

Overall, however, trade between the UK and CARIFORUM has been on a general decline, according to data from the UK Office of National Statistics. Over the twenty year period between 2000 and 2020, UK imports from CARIFORUM countries declined as a percentage of UK imports, except for a spike to 0.53% in 2009, immediately after the signing of the EU-CARIFORUM EPA. In spite of this, the UK remains a major source market for tourist arrivals to the region, and for some CARIFORUM countries like Barbados, the main source for FDI in the tourism sector and second home market.

Deepening UK-CARIFORUM relations

Export diversification is one of the strategies identified by CARIFORUM countries as part of their post-COVID-19 recovery efforts. In light of the above, there is clearly scope for both expanding and diversifying current UK-CARIFORUM trade away from mostly low-value added products and into higher value manufactured goods and high value-added services. There is scope for encouraging greater UK FDI into the region outside of traditional sectors like tourism and real estate and into renewable energy, education, health and other sectors linked to the UN sustainable development goals (SDGs). The UK-CARIFORUM EPA’s Protocol III on Cultural Cooperation (the Cultural Protocol) which replicates that of the EU-CARIFORUM EPA, can be leveraged to promote greater UK-CARIFORUM trade in the creative industries through, for instance, joint film and music productions.

Deepening UK-CARIFORUM relations appears to be a goal for both regions as evinced by the Action Plan and communique released from the Tenth UK-Caribbean Ministerial Forum held in March 2021. Trade and commercial relations was one of the six substantive areas of joint action identified. Among the goals under that action item are the establishment of a UK-Caribbean Business-to-Business (B2B) Roundtable, commitment to identify opportunities to use the significant capacity available for export credit financing support to the region through UK Export Finance (UKEF), to promote and expand UK-Caribbean trade flows and to further reduce market access barriers for one another’s exporters. In addition to this, the UK also expanded its diplomatic footprint in the Caribbean by opening new permanent missions in some CARIFORUM Member States in 2018 and in 2020 appointed a Trade Envoy for the twelve Commonwealth Caribbean countries.

Recommendations

In addition to the commitments made under the Action Plan, there are some concrete ways in which the UK-CARIFORUM EPA can be utilized to deepen post-Brexit UK-CARIFORUM trade and investment. These include the following:

  1. Raise awareness by both CARIFORUM and UK firms of the market access opportunities under the UK-CARIFORUM EPA. Many firms remain unaware of these opportunities;
  2. Accelerate the establishment of the proposed UK-Caribbean B2B Roundtable and set concrete deliverables for what this roundtable will seek to achieve;
  3. Promote greater ties between CARIFORUM-UK businesses to encourage greater information-sharing on market and investment opportunities. This could be done, for example, through the B2B Roundtable, as well as through formalized links between the Chambers of Commerce and industry associations of the region and in the UK;
  4. Make greater use of existing institutions like the Caribbean Chamber of Commerce in Europe, whose remit also extends to the UK, to promote greater links between UK and CARIFORUM-based businesses;
  5. Explore ways in which the region, including regional institutions like Caribbean Export, can work more closely with the the UK Trade Envoy for the Caribbean, the UK missions, UK Export Finance (UKEF) and other trade-related UK agencies to promote greater UK-CARIFORUM trade;
  6. Conduct a study to determine the current barriers impacting CARIFORUM businesses seeking to access the UK market and propose solutions for how these could be overcome to promote greater CARIFORUM-UK trade;
  7. Conduct a study on the ways in which the new EU-UK trading relationship impacts the use of the UK as an entry point to the EU and ways in which this could be mitigated;
  8. Better leverage the UK-based Caribbean diaspora for enhancing UK-CARIFORUM trade and investment. Aside from the usual benefits of remittances and diaspora FDI, the diaspora could also provide market intelligence, business mentoring and coaching for CARIFORUM entrepreneurs interested in trading with UK firms or establishing a presence in the UK;
  9. Make greater use of economic diplomacy by leveraging CARIFORUM countries’ diplomatic missions in the UK to identify opportunities for UK-CARIFORUM trade and investment;
  10. Accelerate the establishment of the joint institutions provided for under the UK-CARIFORUM EPA.

Uncovering Opportunities Created by a Pandemic

The Covid-19 pandemic has significantly changed the world as we know it. Job losses, declining revenue and closed market opportunities have become the reality of firms around the world. Caribbean companies, not exempted, now have a new storm to weather. One silver lining, however, is that the global pandemic has created new business opportunities. With changing customer behaviours and needs, firms must now examine new market trends to strategically re-position themselves to meet them.

Hygiene and Sanitization Products

With heightened consumer demand for clean and safe spaces, opportunities will continue to abound in the hygiene/sanitization sector. It is no surprise that manufacturers of cleaning products have witnessed a spike in sales. The CEO of Clorox has reported a 500% increase[1] in demand since the start of the year, and we recently heard how Trinidad and Tobago based manufacturer Chem Clean has also experienced an upsurge as households and businesses settle into new disinfecting routines.

yaphene hand sanitizer

However, these opportunities are not restricted solely to chemical producers. For example, Caribbean Health and Wellness firms like Sugartown Organics in St. Kitts & Nevis and numerous regional distilleries- members of WIRSPA have already begun to produce hand sanitizers. Experts agree that the tourism industry, upon which many CARIFORUM countries depend, will be under pressure to deliver a beyond clean experience thereby amplifying this opportunity.

Information Technology Services

Covid-19 has forced consumers online with telecommuting, virtual classes, and online shopping becoming the new norm. This presents the opportune time for service providers like IT professionals, digital marketers, and app developers to support firms in strengthening their online presence which can positively impact exports. Remote working will push companies to invest more in IT, cloud, and cyber-security services. Opportunities also exist for Caribbean app developers to create apps that help businesses to fulfill delivery orders much like Instacart and UberEats does for the American market.  Across the region there are several examples of companies offering digital payment options such as Trinidadian firm WiPay, which recently launched in Barbados and Barbadian company, mMoney both of which help companies and customers with cashless transfers.

ecommerce webinar

The CEO of IT giant, Box, recently stated in an interview that the amount of business transformation from a technology standpoint over the next few months will be completely unparalleled to any other time in history.[2] Could Amazon’s planned workforce expansion (100,000 new hires) during this period indicate that this trend is likely to continue?[3]  Despite the persistent challenges that have slowed down the development of e-commerce in the Caribbean, the expansion of WiPay outside of Trinidad and Tobago during Covid-19 shows that the tide may be turning. 

Immunity Boosting Foods, Beverages and Nutraceuticals

honey stix coldflu

Caribbean agro-processors offering natural immunity boosting products can benefit during the pandemic.  Widely accepted Caribbean staples like ginger and turmeric are some of the foods that are known to strengthen immunity. Jamaica is revitalising its ginger industry valued at just under $1 million USD in 2019 while CARICOM trade in turmeric is valued at approximately $1.07 million USD[4]. As the world grapples with staying healthy, there are sectoral opportunities for value-added products. For example, Ecofarms in Jamaica has since launched its line of Cold & Flu HoneyStix. Nutmeg and cinnamon, like honey, supports healthy immune systems which could be beneficial for Caribbean spice producers.

Similarly, the nutraceuticals industry which is projected to experience growth to approximately $317.3 billion USD by 2024 also offers opportunities.[5] The region has successfully demonstrated its competence to excel in this sector as evidenced through experts like entrepreneur Dr. Henry Lowe (Flavocure Biotech) who has several US patents based on his research into high value health solutions using indigenous plants.

Film & Music

For firms in the creative industries, global trends are in their favour. Although faced with significant revenue declines due to cancellation of live performances and screenings, the increased interest in online consumption for both music and film is a positive note-worthy trend. Globally, audio-visual streaming increased by 14.5% during early March when several countries began their lock downs.[6] Netflix has seen their subscription rate more than double – moving from its forecast of 7 million new paid subscribers for Q1 to 15.8 million. [7]Membership on Twitch has also grown by 31% as has digital radio services, e.g. BBC’s radio streaming increased by 18%. [8]With more persons confined to their homes and the mental health benefits that music and film brings, Caribbean producers can use this time to share their content, expand their following and connect with diverse audiences on interactive platforms. Recently the first reggae Verzuz battle between Beenie Man and Bounty Killer on Instagram Live recorded close to 500,000 live viewers and a suite of A-list celebrities tuned in to watch. Similarly, a Los Angeles based DJ, @dnice hosted a DJ party in his kitchen with over 100,000 live viewers including Ellen Degeneres, Oprah, and Michelle Obama. This event increased his following from 200,000 to its current 1.8 million followers.[9]

How to find the opportunities

The opportunities available will be different depending on your own situation.  Here are three strategies outlined by the MIT Sloan Management Review to help you identify yours:

1. Same Product Different Channel (Online): You may want to digitise your product or deliver your service online just like the example of DJ @dnice or the reggae challenge shared above. Nike has begun to engage customers with online workouts resulting in a 35% upshot in sales[10] while companies in Napa Valley are offering online taste testing lessons. What would applying this strategy look like for your company? If regional agro-processors offered an online cooking experience using their products, they could drive sales during or after the online event. The opportunities to offer virtual services or events to customers are endless and just takes a little imagination.

2. Same Infrastructure Different Product: While the pandemic has brought some businesses (E.g. hotels and guest houses) to a standstill, others have experienced an increase in demand. Can your company re-purpose your existing infrastructure to produce or sell high demand products and services? In Barbados, some hardware stores have begun to sell groceries. With many parents balancing remote work and home-schooling, some guest houses in Jamaica have offered their rooms to those who want a few hours of uninterrupted work time. So how can you offer a new product or service to customers using your existing arrangement?

3. Same Product Different Infrastructure: Some firms may find themselves with the problem of struggling to meet the demand for their products and services and need to increase production or distribution capacity. Globally, firms have sought to bridge the gap through creative partnerships. To meet the spike in online shopping demand, Amazon has partnered with Lyft to temporarily hire workers as the demand for ride share has plummeted. With increased unemployment, firms now have a larger labour pool to train and deploy even if temporarily. During this period of uncertainty, adopt a proactive approach. Assess market changes to adjust your products, services, and strategies to meet current and future customer needs. What will you need to do differently to take advantage of some of the emerging opportunities and how can you apply the strategies shared to mitigate the effects of Covid-19 on your business?


[1] https://finance.yahoo.com/news/clorox-has-seen-500-increases-in-demand-during-the-covid-19-pandemic-ceo-132530052.html

[2] https://www.uschamber.com/co/start/strategy/pandemic-business-trends-that-are-here-to-stay

[3] https://www.fool.com/investing/2020/04/01/amazon-partners-with-lyft-to-deliver-packages-and.aspx

[4] https://www.forbes.com/sites/daphneewingchow/2019/05/14/there-is-a-growing-market-for-nutraceuticals-in-integrated-cancer-treatment-in-the-caribbean/#6eb7c4c3204b

[5] https://www.globenewswire.com/news-release/2018/06/25/1528968/0/en/Global-Nutraceuticals-Market-Will-Reach-USD-317-3-Billion-by-2024-Zion-Market-Research.html

[6] https://www.twobirds.com/en/news/articles/2020/global/covid-19-the-music-shuffle

[7] https://www.theverge.com/2020/4/21/21229587/netflix-earnings-coronavirus-pandemic-streaming-entertainment

[8] https://www.twobirds.com/en/news/articles/2020/global/covid-19-the-music-shuffle

[9] http://www.jamaicaobserver.com/business-report/industries-that-will-boom-provide-the-most-opportunities-post-covid–19_191136?profile=1056

[10] https://sloanreview.mit.edu/article/three-proactive-response-strategies-to-covid-19-business-challenges/

Rodney’s Wellness Retreat – From Battling Hurricane Maria to COVID-19

Tourism is an industry which is susceptible to external shocks. None know this better than the owners of Rodney’s Wellness Retreat (RWR), a nature lovers’ sanctuary tucked away on 4.6 acres of an ex-lime farming estate just outside the idyllic village of Soufriere, Dominica.

Managing Director of the Retreat, Lucilla Lewis said the former lime estate was once the economic lifeblood of its neighboring villages, but that came to an abrupt halt with the passage of Hurricane Maria in September 2017 and again in 2020, now that the world is battling the highly contagious COVID-19.

Having successfully rebuilt after the category five hurricane, Ms. Lewis believes RWR will also bounce back from the fallout caused by the pandemic.

Rebuilding after Hurricane Maria

From June 1st to November 30th annually, hurricanes plague the Caribbean.  They lash the tiny islands with catastrophic rains and winds, often leaving a trail of death and devastation.

In 2017, Ms. Lewis and her siblings, who manage RWR, faced this reality.  In an effort to rebuild and see the area thriving again, they opted to take a Direct Assistance Grant from the Caribbean Export Development Agency

Ms. Lewis credits the grant with enhancing the resilience of the company. According to her it ensured that prior to COVID-19, RWR could offer the unique services of its Big Banana Campground, Kanawa Restaurant and Mayan Bar, CarRod’s Gardens and CarRod’s Cottages.

Grant usage

Our reconstruction plan included rainwater harvesting, solar energy supply, and the composting of waste. With grant finance support from Caribbean Export, a solar energy system was commissioned at RWR in March of 2019.  Since then one of our significant recurrent expense items the monthly electricity bill paid to Dominica Electricity Services (DOMLEC) – has been eliminated! The augurs well for business viability going forward, she said.

Focus on rebuilding and sharing the wealth

The owners implemented a procurement policy aimed at boosting the economic fortunes of the surrounding districts. RWR procured goods and services, such as vegetables, fruits, fresh fish, hair braiding and small boat rowing, from nearby villages before going elsewhere.

RWR, though a privately-owned business, is driven by a vision to restore economic viability to the Parish of St Mark, while generating a fair return on investments to its owners, the Managing Director said.

Packaging RWR’s tourism product

Ms. Lewis added that RWR had also successfully packaged the story of the rise and decline of the economic fortunes of the area, which is linked to the rise and fall of the Dominican lime industry, as one of its most popular tours offered to visitors.

This riveting story includes the decision by Ms. Lewis’ father, the late Rodney Lewis, a tropical agriculturalist by profession, to re-cultivate the land and to produce a variety of crops, including limes, as his retirement hobby.  Lucilla Lewis pointed out that the Direct Assistance Grant was instrumental in expanding her father’s vision. 

She noted that prior to the passage of Hurricane Maria, the Caribbean Export Development Agency had assisted the business with training and networking opportunities.  She added that with the grant, they were able to implement a Quick Book interfaced Point of Sale system, which improved their system of operation. The operational efficiency enhancements which resulted at RWR were remarkable! she enthused. 

RWR expects strong recovery after combating COVID-19

Once again in 2020, the operations of RWR were brought to a screeching halt but this time due to the COVID-19 pandemic.  The farm-converted-tourism enterprise began to feel the effects of the infectious virus when guests started to cancel their trips.

COVID-19 has left us with no income stream as we have been totally closed since March 12, the managing director revealed.

We were forced to close before the official closure of Dominica’s borders as most of our upcoming reservations were from Europe and with the soaring infection rates in European cities at the time, our would-be guests were very gracious to indicate that they were going to cancel, she said, adding that RWR was able to pay its staff for the entire month of March but could not for April.

During the downtime, Ms. Lewis and her siblings have been focusing on expanding the retreat’s cultivation of fruits and vegetables. RWR, which is a farm-to-table retreat, promotes the use of on-site products in its kitchen. So far, they have harvested sweet peppers, tomatoes, eggplants and fruits.

They also registered to participate in the Backyard Gardening project, a post COVID-19 food security adaptation strategy launched by the Government of Dominica.

While this program augurs well for self-sufficiency it may limit the scope for sale of excess production in the domestic market, she observed.

However, going forward Ms. Lewis anticipates a strong recovery after COVID-19. She said RWR intends to cater to the domestic market when local curfews and restrictions are lifted, before cautiously reopening to the world.      

RWR offers nature and green spaces away from the trodden path. Its uncrowded and has an open dining room and scope for setting up dining anywhere on the grounds. We expect strong recovery immediately after European travelers are comfortable with airline and destination safety protocols, but in the short to medium term, we plan to target regional markets, she said, pointing out that RWR will be upgrading its hygiene and cleaning procedures prior to reopening.

Having rebuilt after Hurricane Maria, and currently navigating the COVID-19 pandemic, Lucilla has learnt that patience is key to success. We have become more convinced that the RWR model, in terms of our product and service, is a winning one but it requires patience. We think that the offer will be in high demand in the post COVID tourism market, Ms. Lewis predicted.