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Blog Archives - Page 3 sur 23 - Exportation Caraïbes

La Suède : Un joyau caché pour le commerce et l’investissement dans les Caraïbes

Cette semaine, j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer l’ambassadeur de Suède, Anders Bengtcén, et d’explorer les possibilités d’échanges commerciaux entre les Caraïbes et la Suède. Ma première rencontre avec l’Amb. Bengtcén lors de la remise de la médaille du service extérieur suédois au consul honoraire Titti Kerr a suscité une discussion fructueuse sur le renforcement des liens commerciaux avec notre conseillère principale pour la compétitivité et la promotion des exportations, Natasha Edwin-Walcott.

La Suède représente une opportunité intéressante pour certaines entreprises des Caraïbes à la recherche de nouveaux débouchés commerciaux et d’investissements. Le commerce entre le CARIFORUM et la Suède est régi par l’accord de partenariat économique (APE) et a régulièrement augmenté au cours de la période 2018-2022. Comme le montre le tableau ci-dessous, le Centre du commerce international (CCI) Trade Map indique que le commerce de marchandises entre le CARIFORUM et la Suède a augmenté d’environ 256 % entre 2018 et 2022. Même si les quantités sont faibles, l’augmentation constante est encourageante.

Lors de notre réunion, nous avons exploré nos expériences de succès avec des produits de niche des Caraïbes comme le café Blue Mountain de la Jamaïque, le cacao haïtien et le curcuma du Belize lors de salons internationaux comme le SIAL de Paris, l’ANUGA et la Speciality and Fine Food Fair du Royaume-Uni. Ces succès ont mis en évidence le potentiel des offres caribéennes sur le marché suédois, à condition de disposer d’une bonne connaissance du marché et d’une bonne coopération.

Les tendances de la consommation en Suède offrent des opportunités intéressantes pour les entreprises des Caraïbes:

  • Soucieux de la durabilité : les consommateurs suédois privilégient les produits respectueux de l’environnement et les sources d’approvisionnement éthiques. Les producteurs des Caraïbes qui mettent l’accent sur les pratiques durables peuvent trouver un écho sur ce marché axé sur la valeur.
  • Des adeptes de la première heure :Les Suédois sont réputés pour être à l’affût des nouvelles technologies et ouverts aux nouvelles tendances. Les entreprises caribéennes qui proposent des solutions innovantes et technologiques peuvent trouver un public réceptif.
  • La qualité plutôt que la quantité :Les Suédois privilégient la qualité aux prix bas. Les produits des Caraïbes, connus pour leurs saveurs uniques et leur savoir-faire artisanal, peuvent séduire ce marché exigeant.

Alors que nous nous lançons dans notre prochaine programmation pour continuer à soutenir les producteurs des Caraïbes, nous espérons avoir l’occasion de participer à nouveau au SIAL Paris et à Vitafoods Europe à Barcelone.

Au-delà du commerce, nous avons également discuté de la possibilité de tirer parti de l’expertise technologique réputée de la Suède, en particulier dans le domaine de l’ingénierie. Notre prochain Forum caribéen de l’investissement en Guyane (10-12 juillet 2024) se concentrera sur trois domaines clés dans lesquels les investissements suédois peuvent avoir un impact significatif sur nos économies : la transformation numérique, la transition vers l’économie verte et l’agriculture durable.

Le renforcement des liens avec la Suède peut apporter des avantages significatifs aux deux parties. En comprenant les tendances de consommation et en tirant parti de l’expertise des deux régions, nous pouvons créer une situation gagnant-gagnant qui alimente la croissance économique et la prospérité.

Vous êtes propriétaire d’une entreprise des Caraïbes et vous souhaitez pénétrer le marché suédois ? Explorons ensemble les possibilités qui s’offrent à nous !

Tableau : Exportations du CARIFORUM vers la Suède

2018 2019 2020 2021 2022
CARIFORUM Agrégat 19,591 42,962 51,375 56,009 69,786
Antigua et Barbuda 4 0 0 0 0
Les Bahamas 275 130 0 1 2,220
Barbade 380 410 199 331 720
Bélize 6 14 7 7 6
Dominique 0 0 0 0 0
République dominicaine 96,111 56,215 70,323 110,923 73,533
Grenade 0 0 7 0 0
Guyane 18 0 1 0 12
Haïti nd nd nd nd nd
Jamaïque 43 7 7 11 89
Sainte-Lucie 2 0 3 nd nd
Saint-Kitts-et-Nevis nd nd nd nd nd
Saint-Vincent-et-les-Grenadines 0 0 239 0 0
Suriname 307 5 0 0 34
Trinité-et-Tobago 135 2,766 6,680 7,136 17,708

Source : ITC Trade Map

Unités : Milliers d’USD

Caribbean Export s’engage avec le président Ali et le gouvernement de la Guyane à attirer les investissements dans les Caraïbes

Le Forum d’investissement des Caraïbes 2024 (CIF 2024) était au premier plan de l’ordre du jour lors de la récente mission de notre directeur exécutif en Guyane du 29 janvier au 1er février 2024. Le Caribbean Investment Forum s’est imposé comme le premier forum régional réunissant des investisseurs et des entreprises afin de conclure des accords dans des secteurs susceptibles de favoriser la transformation de la région.

Au cours de sa visite, M. Maharaj a tenu des réunions de haut niveau avec S.E. le président et les principaux décideurs politiques. Il a également engagé un dialogue avec le secrétaire général de la CARICOM, les partenaires de développement, les médias et d’autres parties prenantes.

Son Excellence le Président Dr Mohamed Irfaan Ali a confirmé le partenariat du gouvernement pour accueillir le FIC 2024 du 10 au 12 juillet au Arthur Chung Conference Centre, Georgetown, Guyana. “Je suis ravi de l’engagement du président en faveur de cette initiative phare. La Guyane reconnaît clairement que le FIC 2024 est une plateforme essentielle pour attirer les investissements dans la région et créer des emplois et des opportunités pour les habitants des Caraïbes”, a déclaré M. Maharaj.

Il a ajouté : “Nous sommes ravis de présenter les possibilités d’investissement et d’innovation dans le domaine de l’agriculture durable au cœur du grenier à blé des Caraïbes”.

Le Forum d’investissement des Caraïbes est une plateforme essentielle pour façonner le paysage économique de la région en aidant à orienter les investissements privés dans des secteurs transformateurs tels que l’agriculture durable, la technologie et l’innovation et la transition vers l’économie verte.

Les discussions avec le secrétaire général et d’autres responsables de la CARICOM ont permis d’explorer les possibilités d’étendre les partenariats des FIC à d’autres domaines de programmation. La CARICOM s’est à nouveau engagée à travailler en partenariat avec Caribbean Export pour le CIF 2024.

M. Maharaj a eu des échanges constructifs avec d’autres parties prenantes, dont M. Peter Ramsaroop, qui dirige l’Agence guyanaise d’investissement. Il continue à soutenir l’avancement de nos initiatives dans la région. Alors que Caribbean Export met en œuvre le Programme régional pour le secteur privé au nom de l’Union européenne, nous nous concentrerons sur quelques domaines clés. Il s’agit notamment d’accélérer le développement régional en promouvant les pratiques de l’économie verte et la transition numérique. Nous nous attacherons également à soutenir l’accès des petites et moyennes entreprises au financement en élargissant la gamme des offres financières.

Cette mission courte mais fructueuse a permis de renforcer les relations existantes et de jeter les bases d’un Forum d’investissement des Caraïbes 2024 qui contribuera à la création d’emplois et d’opportunités pour les habitants des Caraïbes.

Explorer les îles Fintech : Naviguer dans l’avenir de la finance

La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de sortir du cadre du bureau et de me plonger dans le monde dynamique des technologies financières à Fintech Islands. Organisé au magnifique Wyndham Grand Barbados Sam Lords Castle, cet événement a servi de phare pour les leaders d’opinion, les innovateurs et les passionnés, qui ont convergé pour explorer le paysage en constante évolution de la fintech.

À Fintech Islands, le discours s’est étendu sur plusieurs pistes captivantes, chacune d’entre elles approfondissant les domaines de l’innovation, de la durabilité et de l’inclusivité au sein du secteur financier.

La session a abordé des thèmes tels que l’intelligence artificielle (IA) et la façon dont elle transforme le secteur financier, offrant des solutions de ChatGPT pour lutter contre la cybercriminalité. En outre, les considérations éthiques qui doivent accompagner sa mise en œuvre afin d’assurer une intégration responsable dans les services financiers.

La redéfinition de l’accès aux services financiers a également été abordée, avec l’émergence de solutions bancaires mobiles qui redéfinissent la manière dont les individus, en particulier les personnes non bancarisées ou sous-bancarisées, accèdent aux services financiers. Cette révolution met en évidence l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité dans les innovations bancaires.

La façon dont les banques centrales adoptent la transformation numérique, stimulée par les progrès de la technologie et l’essor des paiements numériques, est essentielle pour l’avancement du secteur. L’introduction des monnaies numériques des banques centrales (CBDC) vise à renforcer l’efficacité et l’inclusion financières, en veillant à ce que tous les individus profitent de l’ère numérique. La prolifération des crypto-monnaies, des solutions en temps réel et des réseaux sociaux redéfinit les paiements numériques, en mettant l’accent sur la commodité, la sécurité et l’inclusivité des transactions financières. Alors que les innovations se poursuivent, il est essentiel de donner la priorité aux besoins et aux préférences des consommateurs pour que les solutions de paiement numérique soient adoptées sans heurts.

J’ai été particulièrement intéressé par la session sur la fintech climatique et la façon dont les solutions financées par la fintech sont cruciales pour financer la transition énergétique et renforcer la résilience au changement climatique. En s’appuyant sur la fintech, les communautés vulnérables aux menaces environnementales peuvent renforcer leurs efforts en matière de développement durable.

Parmi les moments clés, citons les réflexions de Diego Szteinhendler (SVP, Fintech & Enablers, Latin America and the Caribbean Mastercard) sur les tendances en matière de fintech, le plaidoyer d’Alfonso Garcia Mora (Regional Vice President International Finance Corporation, The World Bank Group) en faveur d’un développement inclusif, et l’exploration par Martin Kwame Awagah (Board Member Africa Fintech Network) du rôle de la fintech dans l’inclusion financière en Afrique.

Le débat sur le thème “Banking on a Sustainable Path”, auquel ont participé d’éminents dirigeants tels que Chad Blackman (ministre des affaires économiques et de l’investissement du gouvernement de la Barbade), David Griffiths (partenaire associé d’IBM Consulting), Anthony Clerk (directeur général et PDG de la Republic Bank (Barbados) Limited) et notre directeur exécutif, Deodat Maharaj, a donné un aperçu complet des défis et des opportunités en matière de financement de la lutte contre le changement climatique et d’atténuation des effets du changement climatique.

De la création de partenariats innovants à la promotion de la réforme de l’éducation, le discours a souligné l’impératif d’une action collective pour atteindre les objectifs de développement durable et favoriser un écosystème financier résilient.

Alors que nous réfléchissons aux enseignements tirés des îles Fintech, une vérité s’impose : l’avenir de la finance n’est pas une simple destination mais un voyage, défini par l’innovation, l’inclusivité et la durabilité. Embarquons ensemble pour ce voyage, en traçant la voie vers des lendemains plus radieux et plus prospères, dans le véritable esprit de l’ODD 17 – Partenariats pour les objectifs.

Renforcer le partenariat entre les Caraïbes et l’Afrique en matière de commerce et d’investissement

L’Afrique est en plein essor, l’une des principales raisons étant les efforts accrus et soutenus déployés pour stimuler le commerce intra-africain. Traditionnellement, le commerce des différents pays d’Afrique suivait des routes et des modèles établis depuis l’époque coloniale. La zone continentale africaine de libre-échange, la plus grande zone de libre-échange au monde en termes de nombre de pays participants, est en train de changer la donne. Compte tenu des possibilités considérables qu’offre le développement du commerce africain, il existe également de bonnes options pour stimuler le partenariat entre l’Afrique et les Caraïbes en matière de commerce et d’investissement. Dans ce contexte, Caribbean Export a participé à la Foire commerciale intra-africaine 2023 (IATF 2023) au Caire, en Égypte, la semaine dernière.

L’IATF 2023, qui s’est tenue du 9 au 15 novembre, s’est révélée être une plateforme essentielle pour favoriser les liens économiques et la collaboration transfrontalière tout en mettant en valeur la diversité vibrante du continent. Cette initiative pionnière a accueilli des milliers de chefs d’entreprise et d’experts en commerce, offrant un forum inestimable pour des discussions significatives sur des sujets urgents. Il s’agit notamment du développement du secteur privé, de la facilitation des échanges, des investissements, du commerce numérique, de l’importance de l’inclusion financière numérique et de la qualité des infrastructures. Les délégués ont glané des informations qui ont transcendé les frontières, jetant les bases d’un avenir marqué par des partenariats économiques renforcés et une croissance mutuelle, notamment en mettant l’accent sur les entreprises.

Conscient de l’impératif stratégique que représente le renforcement de la collaboration, notre directeur exécutif, Deodat Maharaj, a exprimé son enthousiasme à l’idée de participer à cet événement important. L’invitation de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) à servir d’ambassadeur des Caraïbes pour l’IATF 2023 témoigne de la reconnaissance croissante des avantages mutuels qui découlent de la promotion de l’alliance entre l’Afrique et les Caraïbes.

À propos de sa participation, M. Maharaj a souligné : “L’impératif d’approfondir les relations commerciales et d’investissement avec l’Afrique est clair. Le fait de voir le contingent caribéen au Caire, alors que nous célébrons l’apogée de l’excellence africaine, participer à l’échange d’idées et favoriser l’établissement de nouveaux liens, démontre notre engagement à l’égard de cet objectif. Je félicite sincèrement Afreximbank d’avoir orchestré avec brio un nouvel événement couronné de succès.

Au cours des différentes tables rondes, les défis communs auxquels sont confrontés l’Afrique et les Caraïbes, en particulier la nécessité de mettre en place des projets susceptibles d’être financés, sont devenus évidents. Pour relever ces défis, il faut non seulement des solutions innovantes, mais aussi un niveau de collaboration accru. La célébration dynamique du secteur créatif a souligné le potentiel des arts en tant que formidable catalyseur d’opportunités économiques entre l’Afrique et les Caraïbes. Il a mis en évidence la perspective que le secteur créatif devienne la prochaine frontière du commerce entre ces deux régions, offrant une voie prometteuse pour la croissance et l’exploration mutuelles.

Les Caraïbes ont participé activement à l’événement, sous l’impulsion de la Barbade et de Sainte-Lucie. Le rôle de Caribbean Export en tant qu’ambassadeur de l’IATF 2023, qui intervient quelques mois seulement après notre première mission de commerce et d’investissement en Afrique de l’Ouest, amplifie l’élan donné aux entreprises caribéennes pour collaborer activement avec leurs homologues africains et favoriser les opportunités mutuellement bénéfiques. C’est un moyen sûr d’approfondir notre partenariat en matière de commerce et d’investissement avec l’Afrique. Il s’agit de moins parler et de plus travailler.

La présidente et la vice-présidente réélues au conseil d’administration de Caribbean Export

Lynette Holder et Leroy Almendarez ont été réélus président et vice-président du conseil d’administration de l’Agence pour le développement des exportations des Caraïbes le 26 octobre 2023 lors de la dernière réunion du conseil d’administration qui s’est tenue à Nassau, aux Bahamas. Leur réélection sans opposition témoigne d’une forte adhésion à un leadership dévoué au milieu des défis régionaux actuels. Ces dernières années, l’Agence a dû se repositionner et le conseil d’administration, collectivement, a fait preuve d’un soutien sans faille tout au long de cette période de transformation.

Caribbean Export opère avec un mandat profond : favoriser le développement économique durable et l’intégration régionale dans l’ensemble des Caraïbes. Elle aspire à améliorer la vie et les perspectives des diverses nations de la région des Caraïbes. Cet engagement se reflète dans les efforts multiformes de l’Agence visant à renforcer le commerce, l’investissement, l’innovation et l’esprit d’entreprise, autant d’ingrédients essentiels au progrès de cette communauté dynamique et riche sur le plan culturel.

Au cœur des activités de Caribbean Export se trouve son bureau d’études. Conseil d’administrationL’agence est composée d’un groupe de personnes dévouées, représentant les 15 États membres du CARIFORUM, qui servent de boussole à l’agence, l’orientent vers la réalisation de ses objectifs et veillent à ce que ses efforts contribuent à l’amélioration de la situation dans la région.

À propos de sa réélection au conseil d’administration, Mme Holder a déclaré : “Le soutien massif de mes collègues de la région m’a rendu humble et m’a encouragée à penser que nous sommes sur la bonne voie pour rendre l’agence apte à remplir sa mission à l’heure actuelle. Les entreprises caribéennes et, par extension, la population, attendent de leur agence régionale de développement des exportations qu’elle fournisse les programmes et les interventions nécessaires pour faire une différence tangible dans leur vie et leurs moyens de subsistance, alors que nous sommes confrontés à une myriade de défis internes et externes. Je suis reconnaissant à tous les directeurs de m’avoir accordé leur confiance pour diriger l’équipe pour un nouveau mandat”.

L’un des principes fondamentaux de l’Agence est la pratique de la bonne gouvernance. La transparence, la responsabilité et la conduite éthique sont les pierres angulaires des activités de Caribbean Export. Cet engagement ne garantit pas seulement l’intégrité de l’organisation, mais la positionne également comme une lueur d’espoir et d’opportunité pour les habitants de la région des Caraïbes.

Grâce à la sagesse collective du conseil d’administration, Caribbean Export est bien placée pour réaliser sa vision d’une Caraïbe prospère et intégrée, où la croissance économique et la richesse culturelle peuvent coexister harmonieusement, apportant prospérité et opportunités aux nations et aux peuples de la région.

Débloquer le succès numérique pour les MPME : le pouvoir du bilan de santé numérique

Qu’est-ce que le bilan de santé numérique ?

Vous êtes une micro, petite ou moyenne entreprise (MPME) et vous cherchez à naviguer avec succès dans le paysage numérique ? Le bilan de santé numérique est la clé qui vous permettra de libérer votre potentiel numérique. Le bilan de santé numérique est un outil de diagnostic puissant, conçu pour évaluer les capacités numériques et l’état de préparation d’une petite entreprise. Le bilan aidera les propriétaires et/ou les gestionnaires de MPME à comprendre le niveau actuel de maturité numérique de l’entreprise, à identifier les domaines à améliorer et à fournir des recommandations complètes pour guider l’adoption du numérique, en fonction de leur niveau de maturité numérique.

Évaluer votre préparation numérique

Pour déterminer le niveau de maturité de votre entreprise, vous devrez répondre à une série de questions dans sept (7) domaines cruciaux de la transformation numérique, tels que la présence en ligne, le marketing numérique, le commerce électronique, la gestion des données et l’infrastructure technologique. Les analyses et algorithmes intégrés à la plateforme analyseront les réponses pour fournir une évaluation des forces et faiblesses numériques de votre entreprise.

Votre feuille de route personnalisée pour réussir

L’un des avantages les plus significatifs du bilan numérique est qu’il propose des recommandations exploitables basées sur votre niveau de maturité numérique. Après avoir effectué l’évaluation, vous recevrez un document PDF contenant des stratégies ciblées pour faire passer votre entreprise au niveau supérieur de la numérisation. Le projet comprend d’autres composantes liées au Check-up dont votre entreprise bénéficiera, notamment l’accès gratuit à des cours dans le cadre de parcours d’apprentissage sur le Caribbean Digital Transformation Institute (CDTI), une plateforme de gestion de l’apprentissage en ligne conçue spécifiquement pour ce projet.

Le bilan numérique fourni dans le cadre du projet CDTI, une initiative de trois ans financée par la Banque interaméricaine de développement (BID) et mise en œuvre par l’Agence caribéenne de développement des exportations, est conçu pour les MPME.

Le check-up s’inspire d’un outil similaire utilisé par des milliers d’entreprises dans plus de 13 pays d’Amérique latine. Cette version bénéficie d’améliorations issues des enseignements tirés de son déploiement et de son utilisation antérieurs dans ces pays.

Pourquoi utiliser le bilan de santé numérique ?

En plus de connaître votre niveau de maturité numérique et vos forces et faiblesses en matière de numérisation, voici pourquoi le bilan de santé numérique est un outil essentiel pour les MPME :

  • Comparaison avec les normes de l’industrie:
    • Cet outil vous aidera à vous situer par rapport aux normes industrielles ou aux meilleures pratiques. Cette comparaison fournit une feuille de route claire pour l’amélioration et vous aide à fixer des objectifs réalisables.
  • Possibilités d’innovation:
    • En identifiant les lacunes ou les domaines à faible maturité numérique, votre organisation peut explorer des solutions et des technologies innovantes qui ont le potentiel de stimuler la croissance, d’améliorer l’efficacité et de renforcer la compétitivité.
  • Amélioration de l’expérience client:
    • Le check-up permet d’identifier les lacunes en matière d’engagement des clients, d’expérience utilisateur et de points de contact numériques. En comblant ces lacunes, il est possible d’améliorer la satisfaction et la fidélité des clients, ainsi que d’augmenter les ventes et les parts de marché.
  • Optimisation des coûts et amélioration de l’efficacité:
    • La rationalisation de vos opérations, l’automatisation des tâches et l’adoption d’outils numériques peuvent optimiser l’affectation des ressources, réduire les coûts et améliorer l’efficacité globale.
  • Prise de décision stratégique:
    • Comprendre les forces et les faiblesses numériques de votre entreprise vous permet d’aligner les initiatives numériques sur vos objectifs commerciaux, d’allouer les ressources de manière efficace et de hiérarchiser les investissements afin d’obtenir une valeur et un impact maximums.

Votre chemin vers la transformation numérique

Une fois que vous avez effectué le bilan numérique et reçu vos recommandations personnalisées, votre parcours vers la transformation numérique devient plus clair. Voici quelques mesures concrètes à prendre :

Accédez à des cours ciblés sur notre plateforme de gestion de l’apprentissage en ligne, l’Institut de transformation numérique des Caraïbes. Ces cours font partie de parcours d’apprentissage qui visent à répondre aux besoins de connaissances et de compétences des entreprises en fonction de leur niveau de maturité numérique.

Collaborez avec un fournisseur de services de transformation numérique ou un conseiller armé d’informations fondées sur des données, issues du bilan de santé, pour aider votre entreprise à créer une stratégie de numérisation et d’investissement sur mesure. Cette stratégie peut s’avérer déterminante pour obtenir des financements de diverses sources afin de soutenir vos efforts de numérisation. Le fait de disposer d’une stratégie et d’un plan d’investissement fondés sur des données et riches en informations augmente vos chances d’attirer et de recevoir des fonds ou d’autres types de soutien.

En réalisant le bilan de santé numérique et en accédant à ses avantages directs, votre entreprise bénéficie d’un avantage concurrentiel qui lui permet d’exploiter les possibilités croissantes de soutien à la numérisation offertes par diverses agences.

Cliquez ici pour passer le bilan de santé numérique dès aujourd’hui !

La mission économique de l’UE en Guyane met l’accent sur les possibilités offertes par la passerelle globale de l’UE

La délégation de l’UE en Guyane, dans le cadre de la passerelle globale de l’UE, a organisé une mission économique de l’UE en Guyane qui se tiendra à Georgetown du 20 au 22 novembre avec plus de 20 entreprises de 8 États membres de l’UE.

Mme Myriam Ferran, directrice générale adjointe du département des partenariats internationaux de l’UE (INTPA), dirigera la mission économique composée d’entreprises de différents secteurs pour le développement de la Guyane, tels que les énergies renouvelables, l’agriculture et la sylviculture, la logistique et les infrastructures, les TIC, les produits médicaux et pharmaceutiques, l’hôtellerie et l’écotourisme.

La mission intervient à un moment décisif pour la Guyane, qui doit adopter un modèle de croissance verte et inclusive, ce qui constitue l’objectif du programme d’investissement de la passerelle mondiale UE-ALC (Global Gateway Investment Agenda – GGIA). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la “Global Gateway”, la stratégie de l’Union européenne visant à stimuler les connexions intelligentes, propres et sûres dans les secteurs du numérique, de l’énergie et des transports et à renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de recherche dans le monde entier.

La mission économique est organisée en partenariat avec Trade Promotion Europe et l’Office of Investment of Guyana, avec le soutien de la Commission du secteur privé, de la Guyana Manufacturing and Services Association et de la Chambre de commerce de Georgetown.
Cet événement de trois jours se déroulera au Marriot Georgetown et comprendra un séminaire, des réunions interentreprises et des visites sur le terrain.

Les entreprises des États membres de l’UE ou de la Guyane qui souhaitent participer à la mission économique peuvent consulter la page d’accueil https://nexconsulting.kartra.com/page/rGU45.

Renforcer les liens : Journée Afrique-CARICOM célébrée le 7 septembre

La Journée Afrique-CARICOM, célébrée le 7 septembre, est un rappel important des liens culturels et économiques durables entre le continent africain et la région des Caraïbes. Cette célébration annuelle ne se contente pas de commémorer des histoires communes, elle met également en lumière le potentiel prometteur de relations commerciales renforcées.

Au-delà des liens culturels qui unissent ces régions, il existe une vaste opportunité d’approfondir la coopération économique. Des organisations telles que l’Agence de développement des exportations des Caraïbes (Caribbean Export) jouent un rôle essentiel dans la réalisation de ce potentiel.

Tout au long de l’année 2023, Caribbean Export a fait preuve d’un engagement inébranlable pour faire progresser le commerce et l’investissement entre ces deux régions dynamiques. Ses efforts ont notamment consisté en une mission réussie sur certains marchés africains, stratégiquement conçue pour renforcer la coopération, stimuler le commerce et l’investissement, et cultiver des partenariats dans des secteurs clés, notamment les énergies renouvelables, l’agriculture, l’AgTech, les TIC et la Fintech. L’Agence a notamment reçu la prestigieuse nomination d’ambassadeur pour le premier forum sur le commerce et l’investissement en Afrique, IATF2023.

Dans un récent article d’opinion rédigé par le directeur exécutif de l’Agence, Deodat Maharaj, et publié par l’ Overseas Development Institute, l’appel à des engagements commerciaux solides et directs dans des secteurs critiques a été réitéré. M. Maharaj plaide avec passion pour que ces engagements servent de catalyseurs à une transformation économique durable dans les deux régions.

En encourageant le commerce et l’investissement tout en facilitant le transfert de connaissances et en partageant des informations sur le marché, ces régions sont prêtes à connaître une croissance et une évolution continues. Cette relation renforcée promet d’ouvrir de nouvelles perspectives, de créer des emplois et de favoriser la prospérité des diverses populations qu’elle dessert. L’avenir est sans aucun doute prometteur pour l’Afrique et les Caraïbes, qui s’engagent sur la voie du progrès mutuel et de la réussite partagée.

La marque vincentienne “Pringa’s Natural Flavours” exporte le goût des Caraïbes

La plupart des gens s’accordent à dire que les épices sont un ingrédient essentiel de la cuisine.

Dans les Caraïbes, notre capacité apparemment innée à sélectionner les bonnes épices et à les ajouter en juste quantité a ajouté de la profondeur et de la saveur à notre cuisine et c’est ce qui la différencie des autres.

L’entrepreneuse vincentienne Sharon Little a toujours aimé passer du temps dans la cuisine et sa passion pour les recettes épicées l’a amenée à lancer sa petite entreprise en 1997 – “Pringa’s Natural Flavours”.

Sharon a commencé par vendre sa version de l’assaisonnement vert dans un magasin local dont elle était la gérante. Le produit s’étant avéré populaire, elle a contacté d’autres petits magasins et supermarchés et, bientôt, son assaisonnement s’est retrouvé sur les étagères de tout Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Mais Sharon ne s’est pas arrêté là. Elle a rapidement élargi la marque Pringa’s pour y inclure la sauce piquante, la sauce au gingembre et la gelée de goyave, toutes fabriquées à partir d’herbes, d’épices et de fruits tropicaux cultivés par les agriculteurs locaux.

Elle travaille actuellement sur des projets d’exportation vers les États-Unis, le Canada et l’Europe, après avoir reçu l’aide de l’Agence de développement des exportations des Caraïbes et de l’Union européenne pour participer à des ateliers de développement commercial et à des salons professionnels internationaux.

Sharon déclare : “En m’associant à Caribbean Export, j’ai obtenu beaucoup d’informations importantes pour le développement de l’entreprise. Quand on pense à ce que nous faisions avant et à ce que nous faisons maintenant, depuis que nous travaillons avec Caribbean Export, c’est un grand pas en avant. Nous avons été exposés à d’autres marchés, nous avons reçu beaucoup d’informations et cela nous a aidés à connaître notre produit et les meilleures façons de le vendre.”

En septembre 2022, LaFleur, la fille de Sharon, qu’elle emploie avec une autre personne, a rejoint une petite délégation de producteurs sous l’égide de Caribbean Export à la Speciality and Fine Food Fair de Londres. Pringa’s a fourni une série d’échantillons lors de l’exposition et l’accueil a été prometteur.

À l’époque, M. LaFleur avait déclaré à Caribbean Export : “Les Britanniques sortent vraiment de leur zone de confort et essaient des plats plus épicés. C’était un plaisir de leur servir la gamme de sauces et de condiments de Pringa. Je sais qu’ils ont apprécié parce que la plupart sont revenus pour des secondes. Ils n’arrivaient pas à croire qu’ils obtenaient toutes ces belles saveurs à partir de sauces et de condiments.”

Après un voyage réussi au Royaume-Uni, Pringa’s était également présente sur le stand de Caribbean Export au plus grand salon commercial du monde, le SIAL Paris 2022, où plusieurs distributeurs et acheteurs potentiels ont manifesté leur intérêt pour les produits de la société.

Sharon estime que son plus grand défi actuel en termes d’exportation est le coût de l’automatisation de la production.

Elle déclare : “Je ne me contente pas de fournir St Vincent : “Je ne me contente pas d’approvisionner Saint-Vincent, mon objectif est donc d’aller plus loin. Mais pour l’instant, nous transformons encore tout à la main, nous épluchons et nous nettoyons, ce qui est difficile pour nous. Mais si j’obtenais un marché à l’exportation, je pourrais acheter des machines et employer plus de personnes.

Au cours des derniers mois, Pringa’s a été approchée par une société de commerce électronique basée au Viêt Nam, Buy2sell, qui souhaite proposer sa gelée de goyave sur sa plateforme aux clients d’Asie. Les deux entreprises sont toujours en négociation.

Sharon déclare : “Nous espérons que le projet aboutira, mais pour l’instant, nous sommes bloqués sur la quantité. Ils veulent 300 caisses de gelée de goyave, mais nous préférerions commencer par 50 caisses tous les trois mois et aller de l’avant”.

Dans l’intervalle, Sharon prévoit d’améliorer l’efficacité afin d’augmenter la production et de s’efforcer de pénétrer un autre marché des Caraïbes. Elle souhaite également trouver un espace plus grand pour exercer ses activités et disposer d’un espace de stockage supplémentaire.

Sharon est déterminée à faire de Pringa’s une success story caribéenne et elle est déjà en bonne voie.

CONACADO, une réussite coopérative dans la production de cacao

Originaire de la jungle amazonienne, le cacao a été introduit en République dominicaine par les colons espagnols à la fin du XVIe siècle, pour devenir aujourd’hui une culture d’une importance capitale, non seulement en termes économiques, mais aussi en tant qu’élément de la culture gastronomique dominicaine.

S’il est vrai qu’au milieu du XIXe siècle, la République dominicaine exportait déjà une quantité importante de cacao, ce n’est que dans les années 1990 que sa production a fait un bond qualitatif qui a fait du pays l’un des principaux exportateurs mondiaux de cacao biologique, avec 60 % du volume d’exportation mondial.

Pionniers dans l’exportation de cacao biologique

La Confédération nationale des producteurs de cacao dominicains (CONACADO) a été un facteur clé dans le développement de la production de ce secteur important de notre économie. Il s’agit d’une entité qui a vu le jour au milieu des années 1980 dans le cadre d’un projet international promu par l’Agence allemande de coopération technique (GTZ), visant à améliorer la gestion post-récolte du cacao dominicain, en ajoutant de la valeur à la chaîne de production, en particulier des conditions d’arôme et de saveur qui lui permettraient d’être placé sur les marchés internationaux dans de meilleures conditions pour être compétitif.

Selon Abel Fernandez, directeur commercial de CONACADO, le succès de cette association réside dans la structuration d’un modèle coopératif qui “a doté les groupes de producteurs de capacités logistiques et financières afin qu’ils puissent entre eux, en tant que groupe, acheter la production, les volumes qu’ils ont déjà améliorés, et éventuellement être en mesure d’exposer des volumes commerciaux, car le cacao est après tout un produit de consommation courante…”. Pour accéder au marché, vous devez vous assurer d’être un fournisseur régulier en termes de volume et de qualité.

Pionnière dans l’exportation de produits biologiques, la CONACADO a le mérite d’avoir ouvert les portes du marché européen au cacao dominicain. Elle compte actuellement plus de 9 000 producteurs de cacao parmi ses membres et représente 49,8 % de la production nationale de cacao biologique.

Nouveaux défis pour les producteurs

Les techniques de production du cacao ont évolué, tout comme le marché international. Les nouvelles normes et réglementations internationales ont constitué un énorme défi pour les producteurs locaux.

L’un de ces règlements est le nouveau règlement de l’UE sur la “déforestation importée”, qui signifie qu’à moyen terme, les produits provenant d’exploitations défrichées après 2020, en particulier le cacao et le café, ne seront pas autorisés à entrer en Europe.

Ces réglementations imposent aux producteurs des exigences élevées en matière de traçabilité et de suivi de la déforestation. “Ceux qui ne peuvent pas garantir que leur offre exportable provient de sources qui n’ont pas affecté l’environnement ne pourront pas exporter vers l’Union européenne”, déclare Abel Fernández.

Le coup de pouce de Caribbean Export

Bien que les relations de CONACADO avec Caribbean Export remontent au début de ce siècle, c’est au cours des dernières années qu’elles se sont resserrées.

Fernández affirme que “nous avons toujours beaucoup travaillé avec des agences internationales ; nous avons servi de laboratoire, d’école pour de nombreuses initiatives et propositions de projets. Caribbean Export nous a toujours pris en compte lorsque de nouvelles propositions de projets sont apparues, lorsque des opportunités se sont présentées”.

“Dans le cadre de la coopération avec Caribbean Export, nous avons reçu beaucoup de soutien sur des questions qui nous aident à nous améliorer, à nous mettre à jour sur les aspects liés au commerce international et à la conformité avec les nouvelles réglementations et législations qui sortent constamment dans l’Union européenne”, explique M. Fernández.

En octobre dernier, CONACADO a participé, avec Caribbean Export, au Salon du Chocolat Paris 2022, un espace qui a permis à l’ensemble de la chaîne de valeur d’établir de nouvelles relations et de renouer des contacts avec les clients avec lesquels elle travaillait déjà, tout en promouvant l’organisation et son offre sur le marché européen.

Une expérience similaire a eu lieu en février de cette année, lors de la participation à la foire internationale BIOFACH pour les produits biologiques en Allemagne.

Dans le cadre des actions de soutien à la chaîne de valeur binationale cacao/chocolat Haïti-RD menées avec les fonds du 11e programme cacao/chocolat Haïti-RD, la chaîne de valeur cacao/chocolat Haïti-RD est soutenue avec les fonds du 11e programme cacao/chocolat Haïti-RD. Le Fonds européen de développement (FED), dans le cadre du volet d’appui au commerce et au secteur privé du programme binational Haïti-République dominicaine, Caribbean Export, a soutenu les producteurs de CONACADO avec un projet d’équipement et de formation à la géolocalisation qui permet à l’Union européenne de suivre les exploitations de cacao par satellite afin de certifier que leur modèle de production n’affecte pas l’environnement.

“Grâce à la coopération opportune de Caribbean Export, nous pouvons affirmer que nous sommes l’une des rares organisations au monde à faire des pas importants pour se préparer aux changements imposés par les temps nouveaux”, conclut le directeur commercial de CONACADO.

Selon Jaime Gómez, directeur technique de la CONACADO, le projet de géoréférencement fourni par Caribbean Export a touché 459 exploitations agricoles, représentant 38 500 tareas de terres géoréférencées, dans les provinces de Monseñor Nouel et Monte Plata. “À Bonao, le géoréférencement est terminé, ce qui concerne plus de 200 producteurs. À Monte Plata, certaines exploitations manquaient à l’appel. Cela nous a incités à poursuivre le géoréférencement des autres exploitations par nos propres moyens, jusqu’à ce que nous atteignions notre objectif de 100 %, ce qui correspond à la demande des clients de l’Union européenne”, explique M. Gómez.

Améliorer l’efficacité énergétique et la compétitivité grâce à la norme ISO 50001 en Guyane

La structure de l’industrie de l’énergie dans les pays du CARIFORUM a été soumise à une pression croissante par des facteurs de transformation économique, technologique et institutionnelle internes et internationaux au cours des dix dernières années. Étant donné que les importations d’énergie représentent généralement une part importante des importations totales, la combinaison de la volatilité des prix internationaux de l’énergie, de la pression sur les réserves de change et de la dette publique élevée a soulevé de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité énergétique nationale dans les pays du CARIFORUM. Selon les données de la Banque mondiale pour la période 2015-2020, le prix moyen de l’électricité dans le CARIFORUM était de 0,27 USD/kWh comparé à la moyenne de l’OCDE de 0,15 USD/kWh et à la moyenne mondiale de 0,17 USD/kWh.

C’est dans ce contexte que l’Agence caribéenne de développement des exportations (Caribbean Export), en collaboration avec la Republic Bank Guyana et le Guyana Office for Investment, a organisé l’atelier sur la gestion de l’énergie ISO 50001 du 22 au 25 août 2023, à l’hôtel Pegasus Guyana. L’objectif de cette activité était de renforcer la capacité des bénéficiaires à respecter cette norme internationale. L’intégration d’ISO 50001 dans les capacités de gestion stratégique des bénéficiaires pourrait améliorer leur compétitivité grâce à l’efficacité énergétique, tout en renforçant leur crédibilité sur les marchés internationaux, qui sont de plus en plus axés sur les préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

Lors de la séance d’ouverture de l’atelier, le Dr Peter Ramsaroop, directeur général du Guyana Office for Investment et membre du conseil d’administration de Caribbean Export, a souligné l’opportunité de l’atelier et la nécessité pour les MPME d’équilibrer la génération de revenus tout en minimisant les coûts énergétiques, en s’appuyant sur le matériel discuté au cours de l’atelier. M. Venus Frith, directeur général de Credit Republic Bank Limited (Guyana), a évoqué le partenariat entre Caribbean Export et Republic Financial Holdings Limited, officialisé en 2022, et l’engagement de la banque à renforcer les capacités du secteur privé de la région, en l’occurrence de la Guyane, par le biais d’interventions ciblées dans des domaines clés tels que celui-ci. Par ailleurs, M. Damie Sinanan, directeur de la compétitivité et de la promotion des exportations à Caribbean Export, a rappelé le mandat de l’agence, qui consiste à promouvoir le renforcement des capacités du secteur privé et la croissance des exportations du CARIFORUM. L’Agence considère que l’amélioration de l’efficacité énergétique et la transition vers l’industrie des énergies renouvelables sont essentielles au développement du secteur privé.

L’atelier a été animé par M. Kit Oung, expert en énergie de la British Standards Institution, et a couvert des domaines thématiques tels que la gestion de l’énergie, l’identification des objectifs énergétiques, l’évaluation de la conformité et l’importance d’aligner les systèmes de gestion de l’énergie sur l’orientation stratégique de l’entreprise.

Vingt représentants d’entreprises des secteurs de l’agroalimentaire, de la construction, de la santé et du bien-être et des technologies de l’information et de la communication étaient présents. Les représentants se sont pleinement engagés et ont participé à des discussions approfondies sur le sujet.

Caribbean Export remercie les partenaires locaux et les organisations de soutien aux entreprises, telles que Republic Bank Limited (Guyana) et le Guyana Office for Investment, pour le soutien qu’ils ont apporté à l’organisation de cet événement. L’Agence souhaite également remercier la Guyana Oil and Gas Energy Chamber (GOGEC), la Private Sector Commission (PSC), la Guyana Manufacturing and Services Association (GMSA) et les Georgetown Chambers of Commerce and Industry (GGCI) d’avoir mobilisé leurs réseaux pour participer à cet atelier.