Feccano donne du prestige au cacao fabriqué en Haïti

Promouvoir le commerce équitable et le cacao biologique auprès des agriculteurs et transformer l’image du cacao haïtien dans le monde. Ce sont les objectifs ambitieux mais réalistes de la Fédération des Coopératives Cacaoy.ères du Nord (FECCANO – Fédération des coopératives de cacao du Nord) qui a réussi à se positionner tant au niveau local et communautaire que sur le marché international.

Il a été dit que les habitants des régions du nord d’Haïti sont un peuple fier, notamment en raison de leur contribution à la fondation de leur nation. Les 4 000 producteurs de cacao qui sont membres de la FECCANO peuvent également être fiers. Fondée en 2001 par six coopératives, la fédération est devenue en 20 ans un acteur majeur de la production de cacao fermenté en Haïti. Elle regroupe désormais huit coopératives, a développé une structure formelle et améliore constamment ses compétences, ses connaissances et la qualité de son cacao. Cette croissance est encouragée par l’Agence de développement des exportations des Caraïbes (Caribbean Export) à travers son programme de soutien à la chaîne de valeur du cacao/chocolat en Haïti et en République dominicaine.

Le cacao haïtien possède une qualité intrinsèque remarquable. Qu’il soit criollo, trinitario ou forestero, ses arômes fruités et ses caractéristiques proviennent des anciennes variétés cultivées par les agriculteurs, mais aussi d’un sol favorable à la production d’un cacao de qualité. La production annuelle moyenne est actuellement estimée à 400 tonnes avec un taux de croissance annuel d’environ 20%. C’est très peu comparé au volume national estimé à 6 000 tonnes par an, et à 60 000 tonnes en République dominicaine.

Les producteurs de cacao haïtiens ont longtemps été dépendants sur les intermédiaires : négociants, bonimenteurs, spéculateurs et exportateurs, travaillant dans un marché monopolistique, qui ont toujours offert des prix très bas. Depuis sa création en 2001, la FECCANO travaille directement avec les producteurs de cacao. Ce dispositif a permis de récupérer la valeur ajoutée du produit et d’augmenter les revenus des producteurs. “À l’époque, nous coupions les cacaoyers, mais aujourd’hui nous en plantons”. se vante Guito Gilot, l’un des membres fondateurs.

Dans le “Jardin créole” , comme on appelle le potager haïtien, à l’ombre des cacaoyers, les agriculteurs cultivent non seulement des ignames et des plantains, mais aussi du manioc, des haricots, du maïs, des chayotes, etc. Les arbres fruitiers, notamment les agrumes, associés aux cacaoyers, permettent de nourrir la famille, mais aussi de donner au sol et à la terre une qualité qui donnera à chaque cacao sa saveur particulière. Ce jardin créole, au cœur de l’écosystème haïtien, est à l’origine de la survie de la famille haïtienne. Même si elle a ralenti le développement de la production de cacao, considérée comme secondaire, elle pourrait cependant être son avenir grâce à la promotion de l’ensemble de la filière et du goût particulier associé à chaque type de sol.

En 20 ans, le cacao exporté a changé de catégorie. Grâce à la formation, au partage des bonnes pratiques et à une meilleure connaissance de leur produit, FECCANO a aidé les agriculteurs, hommes et femmes (40 % des membres sont des femmes), qui cultivaient quelques cacaoyers sous des manguiers, à devenir des exportateurs de fèves certifiées selon les normes biologiques et du commerce équitable. Il convient de noter que c’est le processus de fermentation, étape essentielle pour libérer les “précurseurs” d’arômes et obtenir un produit de qualité, qui a constitué un tournant, alors que pendant des décennies, le cacao de la région (et du pays) n’était pas fermenté et donc vendu à des prix inférieurs.

Depuis 2008, avec l’assistance technique d’une ONG française (AVSF) et le soutien du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine(France), la FECCANO a entrepris de maîtriser le processus de fermentation pour valoriser son cacao. Elle s’est progressivement positionnée comme le pionnier du cacao de qualité à travers le pays, avant de devenir le leader national et de se construire une image mondiale. En 2011, FECCANO a obtenu la certification Ecocert. Deux des plus grandes entreprises internationales de chocolat, Ethiquable et Valrhona, sont devenues ses principaux acheteurs. En 2013, FECCANO a obtenu la certification SPP (commerce équitable), et en 2013 et 2015, elle a obtenu le prix Cacao d’excellence décerné par les International Cocoa Awards. Elle est passée à 7 coopératives membres en 2014, puis à 8 en 2018. Parallèlement à cette croissance, la Fédération s’efforce de faire évoluer les mentalités.

Nous nous engageons à respecter l’environnement et sommes soucieux d’intégrer dans nos processus les pratiques relatives à la conservation de la biodiversité et à la sécurité alimentaire“, explique Jean Guillaume Célestin, directeur exécutif de la Fédération. La FECCANO joue un rôle clé dans la sensibilisation, l’orientation et l’assistance personnalisée aux agriculteurs. “Il n’a pas été facile de convaincre les agriculteurs des avantages du programme de “régénération” des cacaoyers lorsqu’il a été proposé en 2015. Nous avons préconisé l’introduction de nouveaux plants sur ces parcelles de 60 à 80 ans et la réalisation d’un diagnostic pour mettre en œuvre l’élagage systématique des arbres les plus âgés. Ils ont eu peur que la parcelle soit moins productive. J’en avais peur moi-même…” déclare Dejean Phanord, président du conseil d’administration. Mais il s’est avéré que c’était la meilleure approche.

Aujourd’hui, FECCANO veut aller plus loin… Et Caribbean Export le soutient par le biais d’un programme financé par la composante commerce et soutien au secteur privé du programme binational HT-RD dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement (FED) de l’Union européenne. En juin 2021, l’Agence a organisé une formation virtuelle sur les systèmes de gestion de la qualité, la gestion de la certification et le cupping. L’objectif était de renforcer les connaissances du personnel de la FECCANO en Haïti, de l’orienter vers la compétitivité et de permettre au cacao du réseau d’avoir une meilleure image et de se faire une place sur le marché du cacao de spécialité.

Suite à cette formation, la FECCANO a l’intention de fournir une assistance technique et de travailler sur une stratégie pour améliorer la qualité de leur cacao et l’orienter vers un marché de plus grande valeur. Une visite sur le terrain leur permettra d’élaborer une stratégie concise, efficace et appropriée. Ces actions correctives et préventives devraient améliorer la production et les processus post-récolte, ce qui se traduira par une meilleure qualité et la possibilité d’atteindre des marchés de plus grande valeur.

Au début de cette année, Caribbean Export a soutenu la création d’un site web qui présentera la FECCANO et ses coopératives membres aux clients et au grand public, ainsi que les différents services et produits offerts par la fédération. En février 2022, l’Agence a également organisé des réunions avec d’autres professionnels du secteur du cacao. Ce projet d’échange de bonnes pratiques a été organisé avec la Confédération nationale des producteurs de cacao dominicains, CONACADO (pour son acronyme en espagnol), dans le but de connaître leurs stratégies de promotion et de commercialisation du cacao dominicain, leurs techniques de production et de transformation et les mécanismes de gestion organisationnelle mis en œuvre en République dominicaine, premier exportateur mondial de cacao biologique. Suite à cela, FECCANO a inclus le processus de fabrication du chocolat, de la fève à la tablette, dans ses futurs projets. “Cela fait partie des défis à relever, parallèlement à nos efforts pour augmenter la production et la compétitivité, et donc convaincre les producteurs de planter davantage. Mais pas seulement… il faut une vraie politique du cacao en Haïti, avec des stratégies institutionnelles sur l’agriculture, mais aussi sur le transport. La plupart des zones de production sont très isolées et assez inaccessibles”. explique JG Célestin.

Changer l’image du cacao haïtien prend du temps, mais les résultats sont très prometteurs. La FECCANO a guidé ses membres, accompagné les agriculteurs et stimulé une solidarité qui leur a permis d’atteindre la vitalité d’un producteur national organisé. Sur les 8 coopératives membres, toutes sont certifiées commerce équitable (SPP), 4 sont déjà certifiées biologiques et les 4 autres sont en cours de certification. Avec une augmentation significative des exportations (50% entre 2020 et 2021) et un soutien tel que celui offert par Caribbean Export qui s’est concentré sur la chaîne de valeur, le rêve de passer de la fève à la tablette de chocolat pourrait devenir réalité. Les 8 coopératives assurent désormais le processus de fermentation. La fédération reçoit les haricots prêts à l’exportation et peut les tester dans son laboratoire. Grâce à la récente formation virtuelle sur le cupping, FECCANO est désormais en mesure d’évaluer son produit torréfié. Il n’est qu’à un pas du bar !

SANDILOU : vêtements de vacances fabriqués en Haïti

Pièces uniques peintes à la main, dessins reproduits sur des vêtements ou des accessoires de plage, pochoirs, sérigraphies ou teintures, SANDILOU a développé une collection de vêtements de vacances très originale, “Made in Haiti”, qui ne demande qu’à être exportée ! Et c’est ce que Caribbean Export veut aider à réaliser…

Sous la tonnelle de l’atelier de SANDILOU, à Delmas 64, dans l’agglomération de Port-au-Prince, les couleurs chatoyantes des écharpes et des tissus teints flottent au gré de la brise. Ils seront ensuite lavés et séchés au soleil, avant d’être embellis et cousus.

Dans ce grand jardin, qui abrite un arbre centenaire, les membres de l’équipe sont concentrés sur leurs tâches : certains peignent les fonds avec des teintures, d’autres ajoutent des contours au pinceau sur des toiles de tissu teinté tendues sur des cadres. Ils y peignent à main levée et sans dessin préétabli, sur des tissus naturels tels que le coton, le lin ou la rayonne, en utilisant des peintures spéciales pour tissus.

Sandra Russo partage son inspiration pour une collection avec son équipe d’artistes (qui est très familiale : plusieurs générations de la famille peignent ou cousent). C’est à l’équipe d’interpréter l’idée sur la toile….. “Je décide du ton et des couleurs à utiliser et chacun a le champ libre pour livrer une pièce différente… c’est la beauté des pièces uniques faites à la main,” dit-elle joyeusement. Et c’est l’essence même de cette petite marque haïtienne qui veut grandir !

En 2012, Sandra Russo a enregistré SANDILOU en tant qu’entreprise “d’artisanat textile”. Une classification très spécifique, obtenue grâce à sa détermination et qui lui permet d’opérer dans la tranche des taxes et des tarifs de transport prévue pour l’artisanat et non pour le textile.

Elle est immergée dans le monde de la peinture et de l’art depuis son enfance.. ” J’ai été entourée de femmes peintres, à commencer par ma mère, j’ai grandi entourée d’artistes. Cela m’a conduit à poursuivre la peinture, puis à SANDILOU. Pour la petite histoire, ce nom est la combinaison de mon surnom et de celui de ma sœur… donné par un membre de la famille qui ne pouvait jamais nous différencier, alors il nous a combinées en un seul surnom… “, conclut-elle en riant. La petite marque reflète l’éducation de son propriétaire : elle propose son art pictural sur plusieurs matières textiles, toute une gamme de vêtements et d’accessoires de plage, des vêtements de loisirs, mais aussi des articles de maison tels que des nappes et une collection de coussins, tous plus colorés les uns que les autres. De nombreuses techniques différentes sont utilisées : tie-dye, pochoirs, sérigraphie, aérographie, impression… Tout cela contribue à faire des collections de SANDILOU des œuvres d’art très originales et uniques, peintes à la main sur des foulards (leurs meilleures ventes) ou reproduites sur des serviettes de plage et des coussins.

Lorsque des accessoires et des vêtements originaux sont produits sur une île, le défi consiste à les exporter. Pour SANDILOU, comme pour de nombreux créateurs haïtiens, le marché local est toujours un laboratoire utile pour tester les produits, mais seule l’exportation peut garantir une véritable croissance. C’est dans cette optique, et notamment pour favoriser une connexion avec le marché de la République Dominicaine (RD), que Caribbean Export, par le biais d’un programme financé par la composante d’appui au commerce et au secteur privé du programme binational HT-RD dans le cadre du 11ème Fonds Européen de Développement (FED) de l’Union Européenne, tente, depuis plusieurs années, d’orienter et d’accompagner la chaîne de valeur des entreprises artisanales, dont SANDILOU. Le COVID 19 a ralenti ces projets, mais les réunions ont finalement abouti grâce à la présentation virtuelle de plusieurs entreprises haïtiennes à des acheteurs potentiels du pays voisin. La rencontre avec la société Jenny Polanco a permis à SANDILOU de présenter ses échantillons à une marque déjà bien implantée en RD. Sandra Russo a également travaillé sur le projet Symbiose, un autre programme initié par Caribbean Export, qui a réuni les deux pays sur un stage de création de bijoux, pour habiller les modèles qui présenteront ces œuvres lors d’une exposition qui devrait avoir lieu en 2022.

 

En attendant que les opportunités se concrétisent de ce côté de l’île, SANDILOU travaille sur son site internet et ses outils marketing, grâce à une subvention directe obtenue dans le cadre du programme de soutien au développement du secteur privé de Caribbean Export. “Nous avons produit nous-mêmes une courte vidéo et un site web et nous allons améliorer ou développer des outils de marketing et de communication plus pertinents et plus actuels pour aborder le marché. Avec des caftans, des écharpes, des robes de plage et des serviettes colorées, notre collection est vraiment un produit typique du style villégiature et loisirs, et les Caraïbes sont l’une des régions les plus réceptives à ce type de produit. Cependant, ce marché a radicalement changé en raison de COVID-19 : certaines stations et magasins ont disparu, et d’autres émergent”. explique Sandra Russo, convaincue que le véritable défi aujourd’hui est de conquérir ces nouveaux acteurs.

Les Caraïbes constituent un marché essentiel, la République dominicaine reste à explorer, notamment dans son volet stations balnéaires et hôtels, et aux États-Unis, les boutiques et marchés des musées offrent déjà des opportunités intéressantes. SANDILOU vient de créer une collection qui sera présentée cet été au “Artisan Marketplace” de la Smithsonian Institution. Sandra se souvient avec nostalgie des foires qui avaient lieu dans toutes les îles des Caraïbes jusqu’à l’arrivée de COVID-19 : “C’est le véritable lieu de rencontre entre les acheteurs et les artisans. Certaines choses se font en ligne, mais nous, les insulaires, nous avons besoin du contact humain, nous avons besoin de sentir les matériaux, de nous rencontrer en chair et en os… pour savoir à qui nous avons affaire. “ Le principal défi pour la petite entreprise haïtienne en 2022 sera donc de trouver des moyens de présenter ses collections et de pénétrer les marchés. Avec une collection d’environ 2 000 à 3 000 dessins originaux dans son inventaire, SANDILOU ne manquera pas d’inspiration et est prêt à relever le défi !

La tendance du curcuma ne montre aucun signe de ralentissement

Le curcuma a figuré en tête du classement des “aliments tendance” au cours des cinq dernières années et reste l’un des ingrédients les plus recherchés par les consommateurs soucieux de leur santé.

L'”épice dorée” est utilisée depuis des siècles dans la médecine traditionnelle et la phytothérapie, ainsi que dans la cuisine indienne et asiatique, mais sa popularité mondiale s’est accrue ces derniers temps en raison de ses avantages avérés pour la santé en tant que “nutraceutique”.

L’intérêt du public pour la capacité de l’épice à atténuer les inflammations, à améliorer la fonction hépatique, à soulager les douleurs chroniques et à faciliter la digestion, l’a conduit à être recherchée comme complément alimentaire et dans une série de produits alimentaires.

Le curcuma et son principal ingrédient actif, la curcumine, peuvent maintenant être trouvés en tant qu’ingrédient ajouté dans plusieurs articles sur les étagères des supermarchés tels que les sauces, les smoothies, les soupes, les thés, les sauces de salade et même les produits emballés comme les céréales. Il peut également être utilisé dans le cadre d’un frottement pour la viande ou le poisson et sa couleur jaune-orange distinctive ajoute de l’éclat au fromage, à la moutarde et aux assaisonnements secs, sans en affecter le goût.

L’émergence du curcuma en tant qu'”aliment à surveiller” a commencé lorsque les données de Google Trends ont enregistré une augmentation de 300 % des recherches le concernant entre février 2012 et février 2016. L’épice a ainsi été citée comme la première tendance alimentaire dans le rapport ” Food Trends 2016 ” du géant de la recherche : U.S.” du géant de la recherche, aux côtés d’autres aliments qui continuent également à attirer l’attention, comme le jacquier, le riz au chou-fleur et le pain au levain.

Depuis 2016, le curcuma est constamment mentionné dans la conversation sur les “aliments tendance” et cela ne devrait pas s’arrêter de sitôt. En fait, une recherche du CBI datant de janvier 2022 a révélé que “dans le monde entier et également en Europe, la consommation de curcuma longa (alias curcuma) devrait augmenter de plus de 10 % par an au cours des cinq prochaines années.”

La CBI ajoute : “La tendance à des régimes alimentaires plus sains devrait rester le principal moteur de l’évolution du marché alimentaire au cours des prochaines décennies. Cette tendance aura un impact positif sur la demande d’épices telles que le curcuma longa.”

L’approvisionnement en curcuma dans sa forme la plus pure est un moyen de s’assurer que vous restez en tête de la courbe de la demande. L’épice est cultivée dans différentes parties du monde, y compris dans les Caraïbes, et est plus puissante lorsqu’elle est fraîche et non cultivée.

La société Naledo, basée au Belize, a une longueur d’avance à cet égard, puisqu’elle a été le premier fabricant au monde de pâte de curcuma “Truly Turmeric” à base de racines entières et de plantes sauvages.

Fondée par la mère et la fille Umeeda et Nareena Switlo en 2016, Naledo est une entreprise sociale qui travaille directement avec plus de 300 petits producteurs basés à Toledo, au Belize, pour créer un produit durable, de la forêt à la table, avec un impact minimal sur l’environnement.

Naledo a été largement reconnu et récompensé pour ses produits à base de curcuma 100% naturels, qui comprennent également des jus frais et même une ligne de soins pour la peau. Elle a également suscité l’admiration pour son engagement à payer ses agriculteurs six fois plus que le prix du commerce équitable pour leurs produits.

L’entreprise participera au prochain salon Speciality & Fine Food Fair, qui se tiendra du 5 au 6 septembre 2022 à l’Olympia, à Londres, dans le cadre du pavillon “Absolutely Caribbean”, qui regroupe des petites entreprises soutenues par la Caribbean Export Development Agency et l’Union européenne.

Lors de l’événement, Naledo présentera son produit phare “Truly Turmeric”, qui existe en quatre tailles et deux saveurs – original et poivre noir. La liste des ingrédients de la saveur originale est constituée de racines entières de curcuma, d’huile de noix de coco pressée à froid, de jus de citron vert frais et de sel marin. Le poivre noir cultivé dans les forêts du Belize est ajouté à la gamme de poivre noir.

La variété de curcuma cultivée par l’équipe de Naledo s’appelle Allepey et possède la couleur la plus vive et le goût le plus profond de tous les types de curcuma. L’Allepey contient normalement environ 5 % de curcuminoïdes, mais le curcuma de Naledo en contient 7,6 %, selon le site web de l’entreprise.

La pâte “Truly Turmeric” de Naledo est actuellement vendue dans plus de 1 000 détaillants au Canada, en Amérique, au Royaume-Uni, en Europe et en ligne.

Le goût, l’arôme et l’histoire de Naledo lui ont permis de se démarquer sur le marché encombré du curcuma, qui a encore été stimulé par la pandémie de COVID-19.

Depuis que la crise sanitaire mondiale s’est installée en février et mars 2020, les données de Google Trends ont mis en évidence une augmentation de 670 % des recherches mondiales pour “alimentation” et “système immunitaire”. L’industrie mondiale des nutraceutiques devrait valoir 722 milliards de dollars (US) d’ici 2027, les ventes du segment des aliments et des boissons renforçant le système immunitaire devant dépasser 17 milliards de dollars (US) d’ici 2025.

L’intérêt du public pour le curcuma et ses bienfaits pour la santé n’est donc pas prêt de s’estomper, et il est probable que cette “tendance” soit plus qu’une simple phase passagère.

Le cœur et la semelle : les fabricants régionaux de chaussures veulent impressionner à la “foire d’automne” du Royaume-Uni

Noël approche et les détaillants du monde entier se préparent à la période dite du “trimestre d’or”, entre octobre et décembre, durant laquelle les ventes connaissent traditionnellement un pic.

Il s’agit d’une période importante pour les magasins du monde entier, qui implique généralement une préparation intense de la ruée, notamment la participation à des salons professionnels et la recherche de produits que les agents d’achat espèrent faire aimer à leurs clients.

Au Royaume-Uni, l’un des plus grands salons de la vente au détail se tient juste avant que la saison des fêtes ne batte son plein. Autumn Fair” est un événement de quatre jours qui se tiendra à Birmingham du 4 au 7 septembre et qui est présenté comme “un centre dynamique où les idées fleurissent et où la communauté, la connexion et la collaboration prospèrent”.

Autumn Fair propose quatre destinations d’achat distinctes – Home, Gift, Moda (mode) et Design & Source – où plus de 600 exposants espèrent attirer l’attention des principaux acheteurs et détaillants à la recherche de produits exceptionnels et inhabituels pour “épater” leurs clients.

L’agence de développement des exportations des Caraïbes et l’Union européenne soutiennent dix créateurs régionaux de vêtements pour femmes, de bijoux et de chaussures qui se rendent au Royaume-Uni pour participer à cet important événement industriel.

Parmi les participants figurent trois marques de chaussures bien établies, Catori de la Barbade, FETE-ish de Sainte-Lucie et SANDILOU d’Haïti.

Le Catori’s Barbados a été créé par Carson et Twena Cumberbatch, un couple de femmes, et porte le nom de leurs deux filles, Cara et Tori.

Carson répare des chaussures et des sacs depuis près de 30 ans et a ouvert son propre bar à talons et atelier de réparation de chaussures à Bridgetown, la capitale de la Barbade, en 2003.

Quelques années plus tard, lorsque Carson a eu besoin d’une paire de sandales, il a décidé de concevoir et de fabriquer une paire à la main à partir de rien, et à partir de là, son modèle commercial s’est étendu pour inclure des chaussures sur mesure pour hommes et femmes.

Depuis lors, Carson a considérablement élargi son répertoire et conçoit et fabrique désormais une gamme complète d’accessoires en cuir, notamment des ceintures, des sacs à main, des sacs, des portefeuilles, des porte-passeports, des étuis pour téléphones portables et des portefeuilles d’affaires.

Les années passées par Carson à réparer des chaussures et des sacs lui ont donné un aperçu inestimable de ce qu’il faut faire pour fabriquer un produit qui durera, en particulier sous les tropiques, où la chaleur fait que les matériaux de qualité inférieure se décollent et se désagrègent rapidement.

Il utilise des matériaux résistants comme la toile de jute et le denim pour améliorer la longévité, avec des poignées en bambou pour les sacs et des détails cousus en anneau de laiton sur les chaussures.

M. Carson attribue également à une formation supplémentaire sur la fabrication de chaussures et la confection de sacs, qu’il a suivie en Colombie, le mérite d’avoir amélioré son métier et de lui avoir donné les compétences nécessaires pour fabriquer des articles en cuir chics et élégants, avec une touche caribéenne.

Fete-ish est une entreprise de chaussures personnalisées fondée en 2019 par Kayle Cassius, un entrepreneur autodidacte de Sainte-Lucie.

Kayle a commencé à concevoir et à fabriquer des sandales en cuir en tant qu’activité secondaire, mais elle en a fait une entreprise à part entière lorsque l’intérêt pour ses chaussures sur commande a dépassé le cadre de sa famille et de ses amis proches.

Fete-ish est différent des produits de masse ou des fabricants à grande échelle, car Kayle travaille en collaboration avec ses clients pour concevoir des sandales qui reflètent leur personnalité, leurs préférences en matière de couleurs et leur style personnel.

Elle affirme que sa marque représente “l’unicité, l’individualité, la beauté et la force”, et ces valeurs influencent chaque paire de sandales qu’elle crée, ainsi qu’un sentiment “artistique et fantaisiste” qui s’inspire à 100% des charmes de la vie dans les Caraïbes.

En tant qu’amoureuse des chaussures, Kayle est particulièrement fière du fait que ses chaussures sont construites pour durer, et grâce à cela, ainsi qu’à son œil pour chaque détail et sa volonté de satisfaire le client, elle a reçu de nombreuses commandes répétées.

Fete-ish a fait l’objet d’articles dans Elle Magazine, dans le magazine de bord de la compagnie aérienne LIAT, Caribbean Beat, Tropical Traveller, et dans plusieurs autres publications régionales, et Kayle prévoit de faire de sa marque un nom connu dans le monde entier.

Sandilou est un projet passionné de la femme d’affaires haïtienne Sandra Russo. Elle a lancé l’entreprise avec son mari Fred en 2012, et travaille actuellement aux côtés d’une équipe de 10 artistes pour donner vie à ses créations.

Principalement axé sur les vêtements de villégiature, les articles d’ameublement, les serviettes de plage. et des tongs, Sandilou propose des produits peints à la main qui expriment la joie de vivre antillaise et l’amour pour tout ce qui est coloré et exubérant.

Toutes les créations de Sandilou commencent par un croquis sur un tissu vierge comme la rayonne, le coton et le lin, puis l’artiste peint à main levée en utilisant des colorants, des sérigraphies et de la peinture directement sur la “toile” et l’article prend forme naturellement.

Chaque article est différent selon la personne qui l’a peint. Certains artistes préfèrent les concepts abstraits ou organiques, tandis que d’autres s’inspirent de l’imagerie folklorique et traditionnelle haïtienne. Une équipe locale de couturières ajoute parfois des appliques et des broderies.

Sandra explique : “Nous ne sommes pas une maison de mode avec des collections. Nous produisons des vêtements faciles à porter, tout comme les Caraïbes – nous sommes heureux et faciles à vivre, nous sommes un style de vie qui est une fête visuelle, sans effort, avec peu de stress et sans être pressé de changer ce qui est confortable.

“Nous profitons encore des moments avec la nature, les amis, la famille (proche et élargie) et nous nous amusons au carnaval, où le temps a un autre rythme et où la lumière rend tout beau.”

Les créateurs de bijoux des Caraïbes prêts à éblouir lors d’un salon professionnel britannique de premier plan

Quatre créateurs de bijoux des Caraïbes présenteront leurs collections à Birmingham en septembre, à l’occasion du salon professionnel britannique “Autumn Fair”.

Rêve Jewellery & Accessories (Jamaïque), Designs by Nadia (Sainte-Lucie), AYA STYLER (Trinité-et-Tobago) et Gisselle Mancebo Jewelry (Dominique) participent à cet événement de premier ordre avec le soutien de la Caribbean Export Development Agency et de l’Union européenne.

La foire d’automne donnera à ces créateurs caribéens l’occasion de présenter l’histoire de leur marque individuelle, tout en interagissant avec les principaux acheteurs et détaillants du monde entier qui sont à la recherche de la prochaine grande nouveauté en matière de bijoux.

Rêve Jewellery & Accessories présentera sa ligne de bijoux de couture authentiquement unique, innovante et contemporaine, qui fusionne des éléments de techniques d’orfèvrerie et l’héritage de l’artisanat.

Fondée en 2006 par deux frères entrepreneurs, Teasea et Duane Bennett, Rêve est une entreprise primée basée en Jamaïque qui propose du prêt-à-porter et des bijoux sur mesure.

Le magasin phare de Rêve, qui a ouvert ses portes à Kingston en 2009, n’est pas seulement un lieu où vous pouvez trouver leur ligne de bijoux révolutionnaires fabriqués à la main, mais aussi un lieu où d’autres accessoiristes jamaïcains et régionaux peuvent vendre leurs vêtements, sacs et chaussures.

Le cofondateur de Rêve, Duane, est un orfèvre hautement qualifié et compétent, connu pour être un créateur de tendances dans son domaine. Il est aussi actuellement professeur invité à l’Edna Manley College of the Visual and Performing Arts, où il forme la prochaine génération de créateurs de bijoux des Caraïbes.

Au cours de la dernière décennie, Rêve s’est forgé une réputation d’excellence et a développé une image de marque forte et fiable, fondée sur un service client exceptionnel. Il s’agit d’une société enregistrée et d’une marque déposée (y compris industrielle) qui exporte actuellement vers les Caraïbes, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France.

Teasea et Duane sont ambitieux et visent à créer une entreprise durable. Ils ont l’intention de faire de Rêve une marque de bijoux caribéens reconnue dans le monde entier, réputée pour sa haute qualité, ses créations sur mesure et son originalité.

La créatrice de bijoux antillaise Nadia Jabour sera également présente à la foire d’automne pour présenter sa marque “Designs by Nadia“. Originaire de Guyane, Nadia a commencé à créer des bijoux depuis son domicile au Canada en 2007 et a continué à produire ses pièces après s’être installée à Sainte-Lucie en 2010.


Designs by Nadia propose des colliers, des boucles d’oreilles et des bracelets uniques, créés à partir de matériaux indigènes et naturels tels que des écailles de poisson, des graines, du bois, du verre de mer, des pierres, du cuir et des métaux. La plupart des matériaux utilisés dans les bijoux de Nadia proviennent des îles de la région.

Nadia a d’abord construit sa marque en organisant des événements pop-up à Sainte-Lucie et dans les hôtels locaux. Elle a également créé un site web pour présenter ses créations et a développé sa présence sur les médias sociaux sur Facebook et Instagram. Les bijoux de Nadia ont été vendus à des clients de la Barbade, de Trinidad, de la Guyane, de la Jamaïque, du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni.

Designs by Nadia” est disponible dans la boutique de Nadia (Island Mix) à Sainte-Lucie, où les acheteurs peuvent également découvrir les coulisses de son processus de production. Deux hôtels locaux proposent également les bijoux de Nadia aux clients internationaux.

Nadia explique que ses bijoux attirent une clientèle variée, qui recherche des pièces audacieuses pour compléter ses tenues, ainsi que des personnes fascinées par le caractère unique des motifs et des matériaux utilisés, notamment les écailles de poisson.

La marque d’accessoires AYA STYLER (alias AYA) est originaire de Trinidad et Tobago. Aya conçoit et fabrique des boucles d’oreilles, des colliers, des bracelets de cheville et des bracelets prêts à être vendus au détail à partir de matériaux de haute qualité tels que des perles de culture, du bois, des coquillages, du quartz rose et du jade.

AYA STYLER offre à ses clients un sentiment d’intemporalité en fusionnant des looks classiques et vintage avec des tendances internationales et insulaires. L’influence caribéenne de la marque se retrouve dans toute sa gamme de produits, dans les textures et les couleurs, ainsi que dans son matériel de marketing et de promotion, qui utilise une imagerie paradisiaque.

En tant qu’entreprise dirigée par des femmes, AYA STYLER se concentre sur l’autonomisation et le développement des femmes. Sa clientèle comprend des femmes de tous âges, mais elle est particulièrement populaire auprès des milléniaux férus de mode, qui recherchent des bijoux à la saveur unique et aux accents tropicaux, adaptés à toutes les occasions.

La marque AYA STYLER devient progressivement le plus grand distributeur d’accessoires de mode fabriqués localement à Trinité-et-Tobago. Il s’agit d’une marque très respectée, connue pour ses expériences d’achat exceptionnelles, ses prix abordables et son assortiment de pièces.

Gisselle Mancebo Jewelry est une marque dominicaine haut de gamme créée en 2007.

Gisselle a suivi une formation d’ingénieur industriel avant de devenir créatrice de bijoux “par passion et par conviction”.

Elle ajoute : “Depuis toute petite, j’avais une grande admiration pour le monde des bijoux, de l’artisanat et de la mode, car ma grand-mère maternelle Gisela ornait mon cou de magnifiques colliers de perles et de tours de cou en pierres semi-précieuses. Depuis, je suis en plein délire de pièces exotiques, différentes et uniques.”

Gisselle a commencé par fabriquer des bijoux pour sa famille et ses amis, mais au fur et à mesure que le mot se répandait et que les commandes affluaient, elle s’est rendu compte que son hobby à temps partiel était en fait la vocation de sa vie.

Gisselle est animée par le désir d’ajouter un caractère caribéen à la commercialisation de bijoux de haute qualité et de partager une tranche de la Dominique avec chacun de ses clients. Sa marque incarne l’art de l’exclusivité tout en remplissant son objectif principal, qui est de porter ses racines caribéennes au plus haut niveau.

Chaque article de Gisselle Mancebo Jewelry est né de la richesse des ressources naturelles de la Dominique, utilisant des matériaux tels que le larimar, l’ambre dominicain, la corne de vache et le bois, ce qui donne aux clients une ligne de produits qui est vraiment authentique ainsi que durable et écologiquement responsable.

Alors que la marque de Giselle s’est développée au cours des 15 dernières années, elle n’a rien perdu de son amour pour la fabrication de boucles d’oreilles, de colliers et de bracelets à couper le souffle, ni de sa détermination à tirer les leçons du cycle continu d’expérimentation, d’échec et de recommencement pour produire les bijoux les plus saisissants possible.

Absolument prêt pour le salon des spécialités et de l’alimentation fine

À sept jours de l’ouverture des portes de la Speciality and Fine Food Fair 2022, dix entreprises des Caraïbes sont prêtes à présenter leur gamme de produits pendant deux jours à l’Olympia, à Londres, du 5 au 6 septembre 2022.

Les entreprises authentiques des Caraïbes sont Naledo (Belize), Superb Blend (Barbade), Old Duppy (Barbade), Flauriel (Saint-Kitts-et-Nevis), Pringa’s (Saint-Vincent-et-les-Grenadines), Shavuot (Jamaïque), St Lucia Distillers (Sainte-Lucie), Kalembu (République dominicaine) et Antillia Brewing Company (Sainte-Lucie), CariBelle Foods (Trinité-et-Tobago).

Présentées dans un pavillon portant la marque “Absolutely Caribbean”, les entreprises sont soutenues par l’Agence de développement des exportations des Caraïbes en collaboration avec l’Union européenne et visent à attirer les principaux acheteurs et distributeurs européens.

Le5 septembre à 11h30, Caribbean Export organisera une visite guidée du stand pour les médias, ce qui permettra à la presse de voir de près les produits qui ont suscité l’intérêt.

En fait, le producteur de pâte de curcuma à racine entière “Naledo” a vu son produit Truly Turmeric sélectionné par le grand chef consultant Steve Walpole pour être utilisé dans lacuisine “Taste the Trends” le6 septembre à 10h.

Les visiteurs du stand peuvent également participer à un concours pour gagner un voyage à Sainte-Lucie, offert par St Lucia Distillers et l’Office du tourisme de Sainte-Lucie.

Rejoignez-nous au Salon des spécialités et de l’alimentation fine et faites un voyage à travers les îles des Caraïbes pour découvrir la gamme de produits allant des sauces pimentées, des condiments naturels et biologiques savoureux aux boissons alcoolisées, y compris la bière artisanale des Caraïbes, le rhum et la mamajuana ! Découvrez également des produits à base de curcuma sauvage, des thés naturels et des produits sans alcool.

Nous vous y verrons !

Win a trip image

La mode caribéenne veut voler la vedette à l’événement phare du commerce de détail au Royaume-Uni

Audacieux, lumineux et séduisant ! La mode des Caraïbes est aussi expressive que la région dont elle provient et tout aussi captivante.

On trouve des designers sur tous les rivages, d’Anguilla aux îles Turks et Caicos, et de nombreux créateurs caribéens s’inspirent de la vitalité qui les entoure, à savoir les personnes, les lieux, la nourriture, l’histoire, l’art et la culture qui s’entremêlent pour raconter l’histoire distincte de chaque île.

En septembre, quatre créateurs de vêtements pour femmes des Caraïbes, avec le soutien de Caribbean Export et de l’Union européenne, auront l’occasion de présenter leur point de vue unique sur la mode sur le principal marché britannique de la maison, des cadeaux et de la mode, ” Autumn Fair “.

En exposant à la foire d’automne de Birmingham, ces entrepreneurs régionaux de la mode disposeront de la plate-forme idéale pour entrer en contact avec des acheteurs et des détaillants influents du Royaume-Uni, d’Europe et du monde entier, à la recherche de produits qui sortent du lot.

Faisons connaissance avec les trois designers qui seront présents à la Foire d’automne.

Theodore Elyette est un designer primé à plusieurs reprises aux Bahamas. Il a grandi dans un foyer créatif et a commencé à dessiner à l’âge de 13 ans, après avoir passé de nombreuses journées dans l’usine textile de sa mère.

La marque TE de Theo propose des vêtements à la silhouette fluide et insulaire, sophistiqués, féminins et modernes.

Theo aime les couleurs, les textures et les imprimés, et cela se ressent dans ses créations personnalisées très recherchées qui ont orné plusieurs célébrités, notamment l’actrice et chanteuse britannique Cynthia Erivo, les stars de Real Housewives of Atlanta Eva Marcille et Porsha Williams, et la chanteuse des Destiny’s Child Michelle Williams.

Reconnu comme l’un des labels les plus célèbres et les plus reconnaissables des Bahamas,
Theo a travaillé aux côtés de certains des plus grands stylistes de mode du secteur et a figuré dans le magazine Essence, Cosmopolitan Philippines et Vogue Italia.

En 2018, Theo est également entré dans l’histoire lorsqu’il est devenu le premier designer bahaméen à présenter sa mode au palais de Buckingham devant un public royal qui comprenait la duchesse de Cambridge.

Theo est un fier Bahamien et a récemment conçu une collection de vêtements de villégiature avec le sérigraphe local “Bahama Hand Prints”, qui reflète son amour pour la culture joyeuse de son île.

La ligne de vente au détail comprend des robes, des hauts et des pantalons dans des tissus flottants et confortables, ainsi qu’un imprimé bleu et blanc accrocheur avec des coquillages et des tortues de mer. Tous les tissus sont imprimés selon des méthodes traditionnelles dans une usine des Bahamas et cousus à la main par la population locale.

Kimon Baptiste-St. Rose est un créateur de mode autodidacte originaire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Elle a lancé sa ligne primée Kimmystic.Clo en 2007, alors qu’elle travaillait encore comme comptable junior. Le travail de jour de Kimon a initialement financé sa passion, mais après avoir été licenciée en 2012, elle a décidé de devenir une créatrice de mode à plein temps, et n’a pas regardé en arrière depuis !

Kimon s’enorgueillit de produire des vêtements sur mesure et de prêt-à-porter qui sont “fonctionnels, intemporels et polyvalents” tout en dégageant un chic caribéen.

La clientèle de Kimon est aussi diversifiée que son inspiration, qu’il s’agisse d’une diplômée d’université chic, d’une professionnelle du monde des affaires ou d’une mère de famille branchée toujours en mouvement. Selon Kimon, la femme Kimmystic.Clo est “bien dans sa peau et veut être bien dans ses vêtements”.

Toutes les créations de Kimon sont respectueuses de l’environnement et fabriquées à partir de tissus 100% coton ou 100% lin. La marque est actuellement disponible pour les clients internationaux en ligne et au niveau régional via un magasin phare à Saint-Vincent et un petit réseau de détaillants à la Barbade, à Sainte-Lucie, à Antigua, à Anguilla et à la Jamaïque.

Kimon est convaincue que sa marque peut devenir une puissance internationale de la mode, mais elle souhaite conserver les installations de production à Saint-Vincent-et-les-Grenadines afin de fournir des emplois à la population locale.

Loud by Afiya (également connue sous le nom de Loud) a été officiellement lancée en 2012 par la créatrice trinidadienne Afiya Bishop en tant que ligne de bijoux avant d’évoluer vers une marque de vêtements en ligne.

Afiya a toujours eu l’œil pour la mode et a étudié la gestion de la mode à l’université de Trinité-et-Tobago. Elle a également travaillé en tant que styliste indépendante sur des tournages commerciaux et des émissions de télévision avec des artistes locaux, tout en conservant son poste à temps plein de responsable marketing.

Les vêtements d’Afiya sont faits de couleurs vives et de tissus imprimés et comprennent des accessoires, des hauts, des pantalons, des shorts, des t-shirts, des robes, des pulls, des grenouillères et des caftans. Ils sont disponibles dans sa boutique à Trinidad ou sur un site web de commerce électronique pour les clients régionaux et internationaux.

S’adressant à la “superwoman des temps modernes”, Afiya décrit Loud comme une “marque d’émancipation féminine”, soigneusement conçue pour que chaque cliente se sente forte, confiante et fabuleuse, quelle que soit sa taille ou sa forme.

Afiya est toujours à la recherche de moyens nouveaux et excitants pour développer sa marque, notamment en ayant une section dans le Carnaval de Trinidad, des boutiques pop-up en Amérique, en Jamaïque et à la Barbade, et en lançant un brunch annuel Afrobeats.

La présence de Loud sur les médias sociaux est fortement établie avec plus de 27 000 followers combinés sur Facebook et Instagram. Ils sont attirés par l’esthétique africaine et caribéenne d’Afiya, qui allie un confort décontracté à une élégance insulaire inimitable.

Les consommateurs recherchent des produits sains et naturels, avec de la saveur et une histoire.

Les produits et ingrédients naturels étaient très demandés avant la crise sanitaire mondiale du COVID-19, mais la pandémie a donné un nouvel élan au marché, les consommateurs recherchant des produits sains et aussi purs que possible.

La recherche montre que le marché mondial des aliments et boissons naturels était évalué à 120 millions de dollars en 2020, et devrait atteindre 361 millions de dollars d’ici 2031, soit un taux de croissance moyen composé de 11,44 % de 2022 à 2031.

Le mot “naturel” a plusieurs connotations, mais selon une étude mondiale menée par Ipsos en 2018, les trois associations les plus courantes que les consommateurs font lorsqu’ils voient ce terme sur les étiquettes sont :

1. Sain.

2. Pas d’ingrédients artificiels.

3. 100% d’origine naturelle.

Les consommateurs attendent des produits naturels qu’ils soient bons pour eux, peu transformés et exempts de colorants, d’édulcorants, d’arômes et d’additifs artificiels.

Étant donné que la pression continue en faveur de produits sains et naturels ne peut que s’accentuer, les distributeurs alimentaires sont toujours à la recherche de partenaires capables de fournir des aliments et des boissons au goût et à l’apparence agréables et, en prime, cultivés dans le respect de l’environnement.

En outre, si le fournisseur a une histoire percutante pour accompagner son offre, cet élément améliore également la commercialisation du produit et convainc les consommateurs que ce qu’ils mangent ou boivent est non seulement bénéfique pour eux, mais aussi pour les personnes qui le produisent.

Dans les Caraïbes, les producteurs locaux utilisent régulièrement des fruits, des herbes et des épices indigènes dans des articles de soins de la peau et des cheveux faits à la main, ainsi que dans la nourriture et les boissons.

Les “super aliments” des Caraïbes sont combinés à des recettes transmises de génération en génération pour produire des gelées, des thés, des sauces, des confitures, etc. qui débordent de saveur et sont accompagnés d’un contexte et d’une histoire qui ne peuvent être copiés ou reproduits.

Sugar Town Organics, une entreprise basée à Saint-Kitts, est un exemple brillant de micro-entreprise qui combine les richesses naturelles des Caraïbes avec des pratiques durables et une histoire d’origine puissante.

Créée par une femme entrepreneur, Anastasha Elliott, l’idée de cette entreprise botanique est née lorsque sa mère Myrtrice a été diagnostiquée d’un cancer du col de l’utérus.

On a dit à Mrytrice qu’il ne lui restait que quatre mois à vivre, mais elle a décidé de combattre la maladie en utilisant une approche holistique. Elle a transformé ses habitudes alimentaires et son mode de vie et a été déclarée exempte de cancer peu de temps après.

Anastasha a vu comment sa mère utilisait le pouvoir de la nature pour l’aider à se rétablir et a voulu partager ce que la famille avait appris, ainsi que ce que les générations précédentes leur avaient déjà enseigné par le biais de recettes traditionnelles de savons, shampooings, huiles, sauces et beurres.

Flauriel a été créé sous l’égide de Sugar Town Organics en tant que marque d’alimentation végétalienne qui rend hommage à l’agriculture et aux pratiques ancestrales des Caraïbes.

Anastasha récolte la grande majorité des fruits contenus dans ses produits, ainsi que des herbes médicinales et des épices, dans une mini-ferme située dans l’arrière-cour de sa maison. Elle travaille également avec des agriculteurs biologiques locaux dans son pays et dans toute la région pour s’approvisionner en matières premières plus variées.

Le diplôme d’Anastasha en arts culinaires lui permet de formuler des gelées, des vins, des thés, des confitures, des fromages, des sauces et des sirops sans produits laitiers et sans sodium, qui sont denses en nutriments et ont une longue durée de conservation. Parmi les ingrédients utilisés dans les produits de Flauriel figurent la noix de coco, l’hibiscus, la mangue, l’oseille, le corossol, l’avocat, la goyave et le gingembre.

Chaque produit est méthodiquement fabriqué à la main par Anastasha et sa petite équipe en utilisant des techniques d’extraction, de mélange et d’infusion de longue date.

En parlant du lancement de sa marque, Anastasha a déclaré : “J’ai regardé comment, dans les Caraïbes, nous utilisons la nourriture pour maintenir notre santé, notre beauté et nos familles, et pour guérir des maladies. Nos marques sont donc très centrées sur la nourriture, et très caribéennes, avec bien sûr des influences culturelles qui ont à la fois affecté les Caraïbes et joué un rôle dans l’origine géographique de ma famille.”

La gamme complète des produits de Flauriel sera disponible au prochain salon Speciality & Fine Food Fair, qui se tiendra du 5 au 6 septembre 2022 à l’Olympia, à Londres. Anastasha fera partie d’un groupe du pavillon Absolutely Caribbean composé de propriétaires de petites entreprises soutenues par l’Agence de développement des exportations des Caraïbes et l’Union européenne.

Le salon présente des marques émergentes et établies dans le secteur de l’artisanat, de l’alimentation fine et des boissons. C’est une mine de produits innovants et inspirants ainsi que de tendances émergentes.

La gamme de Flauriel s’intégrera parfaitement parmi plus de 700 autres fournisseurs de produits alimentaires et de boissons du monde entier, qui sont à l’avant-garde de certaines des principales tendances alimentaires mondiales. Mais l’histoire de l’entreprise d’Anastasha, ainsi que l’utilisation unique par Flauriel de fruits, d’herbes et d’épices cultivés dans les Caraïbes, rendront ses produits différents de tous les autres.

ATELIER CALLA : Intemporel et sans frontières

Quand une passion devient un métier et que les matériaux se combinent pour soutenir la créativité et la qualité… L’Atelier Calla s’efforce sincèrement d’attirer les marchés, avec les Caraïbes en tête ! Caribbean Export entend soutenir la démarche de l’entreprise et aider l’Atelier Calla à profiter des opportunités offertes par la région.

Lorsque Christelle Chignard Paul a commencé à imaginer des bijoux et des accessoires en corne ou en bois, c’était plus un hobby qu’un métier. Élevée en Belgique, chaque séjour en Haïti était pour elle l’occasion de retrouver les perles et les matériaux que les artisans traditionnels utilisaient pour produire toutes sortes de souvenirs. qui a habité sa mémoire d’enfant.

En 1998, lorsqu’elle est retournée dans son pays, elle a réalisé les immenses possibilités qu’offraient ces matériaux. En 2007, elle a lancé un petit atelier de production, fabriquant des pièces principalement en corne de bœuf, qu’elle assemble elle-même. Après le tremblement de terre, sollicitée par des artisans en détresse, elle a décidé de créer officiellement l’Atelier Calla en 2011.

Paradoxalement, cette catastrophe marque un tournant dans la carrière de Christelle et dans l’avenir de l’Atelier Calla. Donna Karan est venue visiter Haïti, qui était alors en ruines, et a été séduite par l’approche et les produits de Calla. Elle a découvert l’aspect brûlé des cornes que les artisans ont retiré par polissage et que Christelle conserve dans ses créations. La créatrice américaine a ajouté sa touche personnelle à cette technique en travaillant avec l’atelier Calla sur des collections originales. Cela a donné une nouvelle visibilité à Haïti et à son potentiel artistique.

Une vitrine… c’est exactement ce dont l’artisanat créatif haïtien a besoin, et encore plus celui de l’Atelier Calla, dont les productions raffinées, contemporaines et même intemporelles séduisent un public international. L’Atelier Calla est déjà passé de la bijouterie aux accessoires de table, qui associent avec goût les pièces nobles qu’il transforme. Et c’est un succès ! Dans l’atelier de la rue du Centre, au cœur du centre-ville de Port-au-Prince, douze personnes, dont cinq artisans, travaillent avec Christelle. Trois jeunes femmes travaillent à l’assemblage et à la finition des produits avant qu’ils ne soient expédiés. Elle leur enseigne le contrôle de la qualité et l’importance d’être cohérent dans la mise au point des produits et de leur emballage.

L’Atelier Calla se développe grâce à l’innovation, en se concentrant sur la recherche et la qualité. “La corne est un matériau vivant, qui évolue en fonction de la quantité d’humidité. Il faut trouver la bonne colle et les bons matériaux”, explique l’entrepreneur, qui investit continuellement dans la créativité, la qualité et la durabilité. Ses créations sont souvent copiées, ce qui est l’un des défis qu’elle doit relever en Haïti. Sa stratégie consiste toutefois à passer à un autre produit lorsque le marché est inondé de copies, souvent de moindre qualité.

Après la visite de Donna Karan, c’est Macy’s, le célèbre détaillant américain, qui s’est intéressé aux produits de l’Atelier Calla. À cette époque, vers 2015, le leitmotiv du pays était “Open for Business” et Haïti bourdonnait d’activités et d’ONG. C’est alors que l’Atelier Calla a fait la connaissance d’Artisan Business Network (ABN), une ONG qui l’a emmenée à une foire à New York et lui a fait découvrir le marché américain. “Participer à une foire vous donne une certaine crédibilité. Il faut avoir les moyens de participer et d’avoir des stocks. Cela reflète le sérieux de l’entreprise. C’est un secteur où il faut voir, toucher, rencontrer et s’assurer que l’interlocuteur est là pour longtemps”, explique l’entrepreneur.

L’Atelier CALLA exportait ses produits tout en satisfaisant le marché local qui appréciait sa créativité, lorsque COVID est arrivé et a mis un obstacle à son expansion…

À cette époque, l’Atelier Calla travaillait sur une collection binationale, dans le cadre du projet Symbiose, initié par Caribbean Export. L’initiative rassemble des étudiants et des designers autour de la bijouterie.

Caribbean Export soutient également un autre projet qui permettra à Christelle de prendre pied sur le marché dominicain, par le biais d’un programme financé par le volet commerce et soutien au secteur privé du programme binational HT-RD dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED) de l’Union européenne.

Invité à une formation en graphisme numérique pour les bijoux, l’Atelier CALLA a rencontré les représentants de Jenny Polanco. Il y a eu un déclic ! La marque dominicaine a été séduite par l’aspect contemporain des créations de Calla, qui se démarquent de la connotation souvent très ethnique ou folklorique de l’artisanat local. La combinaison de matériaux traditionnels tels que la corne et le bois avec des lignes modernes et des designs tendance, qui plaisent à un large éventail de cultures, a fait mouche. Atelier Calla a reçu une commande d’échantillons, puis une commande test d’accessoires de table : ronds de serviette, couteaux et plateaux à fromage. “C’est une grande chance de pouvoir travailler avec l’équipe de Jenny Polanco. Leur ouverture d’esprit, leurs encouragements à apporter une touche sophistiquée et luxueuse à la collection….. Ils m’ont fait confiance et je pense les avoir convaincus de notre capacité à créer et produire des accessoires sous la marque Polanco.”

L’Atelier Calla a saisi l’opportunité offerte par cette première commande et poursuivra la collaboration artistique en proposant ses propres créations, et en réalisant des produits qui reflètent le style et l’esthétique spécifique des collections de la marque dominicaine. La petite entreprise haïtienne est habituée à fabriquer pour des designers étrangers. Environ 30 % de sa production est destinée à ces marques sur le marché américain, le marché d’exportation le plus porteur pour Atelier Calla. Pour répondre à cette demande et à ces commandes, ” le plus grand défi aujourd’hui est l’approvisionnement en matières premières et la hausse des coûts de l’énergie et des transports, qui touche tout. Chaque fois que nous nous relevons après un obstacle, un autre impondérable se présente à nous”, déclare Christelle Chignard Paul. Mais le petit atelier a su se construire une image et une réputation qui lui permettent d’envisager une réelle expansion régionale et internationale. L’important est d’être connu et représenté, de trouver des opportunités et de participer à des salons à l’étranger. Dans notre région très prometteuse des Caraïbes, le premier pays que nous avons conquis est la République dominicaine !

Certains l’aiment chaud : les sauces aux piments des Caraïbes gagnent en popularité

La sauce piquante (également connue sous le nom de sauce au poivre) est un produit de base dans les restaurants et les foyers des Caraïbes – aussi indispensable que le ketchup ou la sauce brune pour les ménages britanniques, ou la sauce barbecue et la mayonnaise pour les Américains.

La sauce piquante des Caraïbes se marie avec presque tout et plusieurs marques de la région ont porté ce produit à de nouveaux sommets et l’exportent désormais vers des clients internationaux avides.

Un appétit croissant pour les saveurs innovantes et audacieuses a conduit à un intérêt constant, tout au long de l’année, pour les sauces chaudes, épicées et poivrées, notamment de la part des jeunes consommateurs du monde entier.

En fait, lors de la 66e édition du Summer Fancy Food Show, organisé par la Specialty Food Association (SFA) basée aux États-Unis, un panel de spécialistes des tendances a désigné les poivrons comme l’une des principales tendances pour 2022, les poivrons et les sauces et condiments traditionnels à base de poivrons du monde entier continuant à occuper une place importante.

Selon une étude du groupe Imarc, le marché mondial des sauces piquantes devrait atteindre 6,4 milliards de dollars (US) d’ici 2027, avec un taux de croissance annuel composé de 5,4 % (2022-2027).

Rien qu’au Royaume-Uni, le marché des sauces et condiments caribéens a progressé de 16,8 % entre 2019 et 2020 pour atteindre 1,12 milliard de livres sterling, selon le rapport “Absolutely Caribbean” de Caribbean Export. Selon le même rapport (citant Euromonitor), cette demande de sauces piquantes se poursuit dans toute l’Europe, les consommateurs allemands, espagnols et néerlandais recherchant également des produits similaires au goût acidulé.

Les Caraïbes sont bien connues pour leurs liens avec la sauce piquante en tant que producteur et exportateur de longue date de piments frais.

Cultivé à l’origine par les Indiens Taino, le Scotch Bonnet est aujourd’hui la principale variété commerciale de poivre des Caraïbes après avoir subi un processus de raffinement répété basé sur des éléments tels que la saveur, le piquant, l’arôme, le rendement et la tolérance aux maladies et aux parasites.

Avec un indice de 100 000 à 350 000 unités de chaleur Scoville, le scotch bonnet peut être jusqu’à 40 fois plus fort qu’un piment jalapeño typique. Il contient des niveaux élevés de capsaïcine, ainsi que la plupart des vitamines B, A, C et K, du cuivre, du magnésium, du fer et du potassium. Il a été présenté comme bénéfique pour soulager la douleur, l’arthrite, la congestion et même pour combattre les migraines.

De nombreux petits et moyens producteurs de sauces piquantes des Caraïbes vendent leurs sauces piquantes au marché local exigeant depuis de nombreuses années. Dans certains cas, ces fabricants utilisent des formules secrètes très prisées qui ont été transmises de génération en génération.

Les recettes comportent traditionnellement des piments Scotch Bonnet ou Habanero, du sel, de l’ail, des épices, de la moutarde et du vinaigre, ainsi que divers autres ajouts.

Les producteurs profitent aussi pleinement du climat tropical des Caraïbes, idéal pour la culture de l’ingrédient principal indigène, pour expérimenter d’autres saveurs qui complètent les piments Scotch Bonnet, comme la goyave, l’ananas, la noix de coco, la papaye et la mangue.

La sauce au poivre “Old Duppy” est produite à la Barbade par le créateur et chef Nick Bynoe. Il s’agit d’une marque relativement nouvelle dans le domaine des sauces pimentées caribéennes, mais elle a déjà attiré l’attention grâce à son large éventail d’options qui plaisent aux véritables amateurs de piment et à ceux qui ont des goûts un peu plus doux. Il s’agit également d’un produit de petite taille, biologique et sans conservateur.

“Nous voulions apporter quelque chose d’audacieux et d’innovant sur le marché qui représente les saveurs authentiques de la Barbade et des Caraïbes. Nous nous approvisionnons en ingrédients auprès des agriculteurs et producteurs locaux et nous agrémentons nos sauces de poivrons fumés au bois pour offrir une expérience vraiment unique. Nous brûlons d’excitation à l’idée de présenter notre marque et nos sauces à la saveur envoûtante sur le marché britannique”, a déclaré Bynoe.

Old Duppy utilise des poivrons fumés au bois comme base, puis ajoute des fruits frais, des herbes et des épices cultivés localement pour rehausser le profil de saveur. De très doux à très fort, cinq sauces au piment forment la gamme permanente – Zesty Jalapeno, Fiery Pineapple, Pepper Punch, The Traditional, et Fyahpooch, avec la préférée des fans, Mango Fever, lancée de façon saisonnière chaque été.

Parmi les autres produits disponibles sous la marque “Old Duppy” figurent la sauce au tamarin, la sauce barbecue, le vinaigre Vex, un dip Bajan Ganoush et l’huile de piment.

Old Duppy sera exposé au salon Speciality & Fine Food Fair du 5 au 6 septembre 2022 à Olympia, à Londres, dans le cadre du pavillon Absolutely Caribbean, un groupe de micro-entreprises soutenues par l’Union européenne et la Caribbean Export Development Agency, une organisation régionale de promotion du commerce et des investissements.

Les participants pourront goûter les différentes sauces piquantes et comprendre pourquoi Old Duppy est devenu si populaire auprès des habitants et des touristes à la recherche d’un goût authentique des Caraïbes.

L’authenticité et l’originalité sont des qualités que les consommateurs admirent et qui, avec l’essence d’un produit, contribuent au succès et à l’attrait à long terme d’une marque.

Old Duppy possède ces attributs et bien d’autres encore, et c’est pourquoi de nombreuses personnes sont attirées par ses versions de la sauce au poivre des Caraïbes.

Les saveurs des Caraïbes ravissent les papilles gustatives et pimentent le marché alimentaire mondial

Audacieuse, percutante, fraîche, variée, colorée, chaude et épicée”, voilà quelques-uns des mots que l’on pourrait utiliser pour décrire la cuisine caribéenne, qui fait de plus en plus d’adeptes dans les supermarchés et sur les étals de rue, mais aussi dans les restaurants haut de gamme.

La nourriture caribéenne est sur le point d’être reconnue dans le monde entier depuis un certain temps et a récemment été identifiée comme l’une des principales tendances à suivre en 2022 par la National Restaurant Association.

Le très respecté rapport annuel sur les tendances de l’hospitalité pour 2022 du cabinet de conseil af&co. et Carbonate, spécialiste de la communication, est allé encore plus loin en désignant la cuisine des Caraïbes comme la “cuisine de l’année”.

Le rapport annuel (“Through the Looking Glass : Finding Your Way in a New Era of Hospitality“), qui en est à sa 14e édition, cherche à identifier les tendances et les pratiques qui façonneront le secteur de l’hôtellerie en 2022 en identifiant les influences clés dans les domaines de l’alimentation, des boissons, de la durabilité et autres.

Le rapport indique : “La cuisine des Caraïbes est chaude ! – et nous ne parlons pas des chilis. La cuisine caribéenne occupe le devant de la scène, les chefs explorant la diversité des saveurs, des ingrédients et des influences culinaires de cette région. Le terme “Caraïbes” est un terme générique qui désigne les îles des Antilles et de la mer des Caraïbes, ainsi que les pays côtiers comme le Belize et la Guyane. La région englobe un mélange de traditions culinaires, notamment africaines, créoles, cajuns, européennes, latino-américaines, etc.”.

La diversité des Caraïbes est l’une de ses forces et la beauté de son attrait réside dans le fait qu’elle puise dans un large éventail d’origines. L’Afrique influence principalement la combinaison des ingrédients de base, l’Inde et l’Amérique latine apportent les épices et le piquant, et l’Europe ajoute une touche d’originalité.

L’histoire et l’héritage qui sous-tendent la cuisine caribéenne sont passionnants et uniques et ajoutent à son attrait.
Un autre aspect majeur qui rend la nourriture des Caraïbes si populaire est l’assaisonnement. L’assaisonnement des Caraïbes est l'”arme secrète” de la région. On peut le trouver sur les fruits de mer, les légumes ou la viande et il a une touche culinaire particulière dans chaque île. En Jamaïque, l’assaisonnement jerk est le plus utilisé, tandis que d’autres appellent simplement leur mélange “assaisonnement vert”.

La plupart des recettes d’assaisonnement contiennent de l’ail, des oignons, du céleri, des oignons verts, des piments scotch bonnet et des herbes comme le thym, la marjolaine, le romarin ou l’estragon.

La combinaison exacte des herbes et épices nécessaires dans les différents assaisonnements des Caraïbes est généralement une information confidentielle, contenue dans un muscle de mémoire qui se transmet de génération en génération depuis des décennies. Mais quelles que soient les herbes et les épices utilisées, les quantités et la durée de la marinade, elles font ressortir le meilleur des aliments qu’elles accompagnent.

À Saint-Vincent-et-les-Grenadines, l’assaisonnement Pringa’s est une marque respectée et établie de longue date, connue pour utiliser des herbes et des épices entièrement naturelles ainsi que des fruits de saison, sans conservateurs ni additifs inutiles.

L’entreprise est en activité depuis 1997, après avoir démarré la production dans un petit atelier au sein de la communauté. Les herbes de Pringa sont cultivées par des agriculteurs locaux et, peu après avoir été fraîchement cueillies, elles sont transportées vers l’usine de traitement voisine pour être mises en bouteille.

La gamme de produits “Natural Flavour” de Pringa comprend des sauces au poivre, des assaisonnements verts, des gelées et des chips. Toute la gamme sera présentée au salon Speciality and Fine Food qui se tiendra à l’Olympia de Londres les 5 et 6 septembre 2022.

Pringa’s fait partie d’une délégation “Absolutely Caribbean” composée de petits producteurs des Caraïbes qui bénéficient du soutien de l’Agence de développement des exportations des Caraïbes et de l’Union européenne. Chaque entreprise fabrique des produits alimentaires sains, équilibrés, naturels et savoureux.

La pandémie de COVID-19 a incité les consommateurs à examiner de près la provenance des aliments qu’ils consomment. Même si le pire de la pandémie semble passé, beaucoup cherchent encore à manger des produits aussi sains et authentiques que possible, mais ils sont aussi de plus en plus disposés à explorer à nouveau de nouveaux goûts, de nouvelles saveurs et de nouveaux aliments.

La plupart des recettes des Caraïbes peuvent être facilement recréées à la maison, surtout si vous avez une marque d’assaisonnement fiable à portée de main. Mais les distributeurs, les détaillants et les restaurateurs peuvent également tirer parti de la demande en trouvant un producteur d’assaisonnements fiable basé aux Caraïbes.

La cuisine caribéenne a continuellement évolué, mais elle a encore de nombreuses possibilités de croissance. Ainsi, contrairement à d’autres marchés, la cuisine caribéenne a de l’espace pour s’installer et beaucoup de nouvelles palettes à convertir.

Ce que veulent les consommateurs : l’essor des aliments spécialisés

Les aliments spécialisés, du cacao au café, des sauces aux assaisonnements mélangés, du riz aux pains parfumés, sont pris d’assaut par des consommateurs avides de nouvelles expériences alimentaires, mais également soucieux de leur santé et sélectifs dans leur alimentation.

Il n’est pas surprenant que l’intérêt croissant pour les aliments spécialisés se reflète également dans la rue principale, avec des magasins de produits gastronomiques, naturels et de santé de plus en plus populaires, ainsi que des magasins de produits agricoles locaux et des épiceries fines.

Mais qu’est-ce qu’une spécialité alimentaire ? Les définitions précises varient mais, en général, il s’agit d’aliments fabriqués en petits lots avec des ingrédients de haute qualité et qui s’adressent généralement à un public spécifique.

Selon une étude récente, le marché mondial des aliments spécialisés devrait valoir 247,2 milliards de dollars (US) en 2025, soit un taux de croissance annuel composé de 11 %, selon le rapport intitulé “Specialty Foods Global Market Report 2021 : COVID-19 Growth and Change to 2030” de ResearchandMarkets.com.

Le rapport ajoute : “Les aliments de spécialité sont fabriqués à partir d’ingrédients de haute qualité et ont une distribution limitée avec des emballages uniques ou magnifiques… Le lancement de produits de haute qualité et innovants tels que les produits à base de plantes, les produits pratiques, les produits meilleurs pour la santé, les produits sans OGM avec authenticité, et les produits avec des attributs uniques tels que les produits à faible teneur en matières grasses, à faible teneur en calories, à faible teneur en sodium, à haute teneur en protéines, sans produits laitiers et biologiques est une tendance majeure qui façonne la croissance de l’industrie des aliments de spécialité.”

Il est plus facile de trouver des fournisseurs d’aliments spécialisés grâce à des salons professionnels tels que le prochain Speciality & Fine Food Fair, qui se tiendra à l’Olympia de Londres du 5 au 6 septembre 2022.

Plus de 700 producteurs d’aliments et de boissons raffinés seront présents à cet événement qui devrait attirer plus de 10 000 membres du secteur de l’alimentation et des boissons artisanales.

Cette foire est l’occasion idéale d’interagir avec de petits producteurs locaux du monde entier qui créent des produits qui répondent à toutes les exigences en matière de santé, de saveur et de durabilité.

Dix entreprises émergentes de spécialités alimentaires et de boissons basées dans les Caraïbes exposeront au pavillon Absolutely Caribbean grâce au soutien de l’Union européenne et de la Caribbean Export Development Agency.

Naledo est une entreprise bélizienne qui travaille avec 300 petits agriculteurs pour produire sa pâte de racines entières “Truly Turmeric”. Old Duppy est une entreprise barbadienne qui produit de petits lots de sauce au piment fort, de sauce au tamarin, d’huile de piment et de sauce barbecue sans conservateur, à partir d’ingrédients locaux.

Sugar Town Organics est une micro-entreprise détenue par des femmes et basée à Saint-Kitts. Sa gamme d’aliments Flauriel est végétalienne et biologique. Parmi les ingrédients utilisés figurent la noix de coco, l’oseille, le corossol, la goyave, l’hibiscus et la mangue. Chaque produit est fabriqué méthodiquement à la main par une équipe exclusivement féminine, à l’aide de techniques traditionnelles d’extraction et d’infusion.

Pringa’s Natural Flavours opère à Saint-Vincent-et-les-Grenadines depuis 1997, après avoir démarré dans un petit magasin au sein de la communauté. Les assaisonnements et les sauces de Pringa sont fabriqués à partir d’herbes et d’épices naturelles et de fruits tropicaux cultivés par les agriculteurs locaux.

Parmi les boissons alcoolisées, citons la bière artisanale des Caraïbes de la société Antillia Brewing Company de Sainte-Lucie. Ils sont spécialisés dans le brassage d’ingrédients frais et locaux, souvent liés à l’histoire et à la culture des îles. Entièrement naturelles et exemptes de produits chimiques, ces bières sont un véritable goût des îles.

Également originaire de Sainte-Lucie, le Saint Lucia Distillers Group of Companiespropose plus de 25 rhums et produits à base de rhum, des rhums et liqueurs haut de gamme aux rhums à verser traditionnels.

J&J Spirits SRL, avec sa marque Kalembu, introduit sur le marché commercial une boisson traditionnelle dominicaine, la mamajuana, aux propriétés aphrodisiaques. Un mélange de rhum, de vin rouge et de miel infusé avec des brindilles, de l’écorce, des feuilles et des herbes donne un goût unique de saveurs boisées et herbacées qui est doux à semi-doux.

La saveur fruitée du cacao Hispaniola de la République dominicaine se marie bien avec la mamajuana. Produite par trois générations de femmes, Chocolala propose une gamme de produits de cacao indigènes.

Ces marques, ainsi que le producteur jamaïcain d’aliments et de boissons Shavuot et CariBelle de Trinité-et-Tobago, exposeront au salon Specialty Fine Foods dans le pavillon Absolutely Caribbean.

Ne manquez pas d’y jeter un coup d’œil pour avoir une chance de gagner Gagnez un voyage à Sainte-Lucie avec l’aimable autorisation du Saint Lucia Distillers Group of Companies, de l’office du tourisme de Sainte-Lucie et du Harbor Club Curio Collection by Hilton.